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Comment l’e-commerce transforme le secteur de l’emballage en carton ondulé

Qui dit transport et conditionnement de produits, dit emballage et plus particulièrement carton ondulé. Derrière ce matériau répandu dans les industries du monde entier se cache une notion logistique extrêmement importante, d’autant plus prégnante avec l’essor du e-commerce. Retour sur les enjeux du domaine dans le secteur de la vente en ligne avec Smurfit Kappa, expert en la matière.

Publié le 11 décembre 2017 - 10h00
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Smurfit Kappa

Si les coûts logistiques sont, depuis plusieurs années, devenus une préoccupation majeure des industriels, ceux de l’emballage ne semblent pas en reste. Un constat que Smurfit Kappa, spécialiste de l’emballage et du carton ondulé, transmet au quotidien à ses clients, insistant sur l’importance de bien déterminer le type d’emballage qui lui permettra de réduire ses coûts en matière de consommable et de logistique. « Il existe beaucoup de machines, de solutions de mécanisation mais il faut d’abord penser à définir le consommable. C’est de lui dont va dépendre la plus grosse part des coûts, à la fois matières et logistiques. Voilà pourquoi chez Smurfit Kappa, nous travaillons véritablement sur du sur-mesure », développe Gérard Mathieu, directeur innovation et marketing de Smurfit Kappa. Une notion de sur-mesure qui s’illustre comme une condition primordiale dans l’un des secteurs les plus porteurs du moment, celui du e-commerce.

 

E-commerce, vecteur de nouveaux paradigmes

Gestion des pics de saisonnalité, traçabilité, protection contre le vol et expérience client, l’emballage en carton ondulé doit désormais répondre à un certain nombre de problématiques issues du monde du e-commerce : « Nous travaillons sur des cahiers des charges très différents de ce que nous avions l’habitude de traiter. Nous sommes confrontés à des problématiques de process — emballer des commandes qui ne sont jamais les mêmes, avec une gamme restreinte de produits tout en limitant les coûts et en optimisant le taux de vide dans les boîtes —, et de sécurité, via la nécessité de protéger les produits et de travailler sur leur calage », considère Gérard Mathieu. « Le e-commerce nous a poussé à réfléchir différemment autour de la question du taux de vide. Il nécessite de raisonner sur une logique de points statistiques : j’analyse un portefeuille de commandes, je regarde comment il se positionne dans une gamme définie et comment faire évoluer cette gamme a posteriori, pour optimiser le plan de consommation de matière et les coûts logistiques. »

 

Des concepts sur-mesure

Et pour s’adapter à ces nouvelles demandes, de nombreuses pistes ont été développées par les acteurs du secteur. Smurfit Kappa s’est notamment lancé dans un déploiement plus large autour d’un concept baptisé e-smart : « Cela fait plusieurs années que nous développons des concepts et solutions pour le e-commerce. Nous nous appuyons sur une quarantaine de produits dédiés : box on demand, emballage traditionnel, impression à la demande… Nous ajustons notre gamme en fonction du client et le conseillons en fonction de sa volumétrie quotidienne, de sa saisonnalité ou de son organisation (manuelle, semi-automatisée). » L'entreprise rassemble également cette expertise dans des masterclass e-commerce présentées dans des « experience centers », où elle tente de démontrer rapidement et concrètement à ses prospects et clients l’intérêt de ses solutions. Des solutions qu’elle entend encore optimiser très prochainement via un important travail en R&D : « Nous réfléchissons à des outils de simulation permettant d’aller plus vite dans les choix d’emballage, ou de faire des calculs très rapides de gammes de formats. Nous voulons donner à nos clients une vision claire de ce que va être l’optimum en termes de conditionnement et de mécanisation », conclut Gérard Mathieu.

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