media supply chain
et logistique

Interview

Face à face avec Fabien Esnoult, directeur général de SprintProject

Start-up au modèle original dans le monde de la supply chain, SprintProject construit un programme de veille mutualisée pour les acteurs de la filière logistique. Parmi ses ambitions, elle souhaite que les spécialistes français appréhendent mieux les initiatives menées au niveau international.

Publié le 15 mars 2018 - 09h48
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Pouvez-vous présenter SprintProject ?

Notre entreprise a été créée en 2017 après plus d’un an de gestation et d’échange avec les professionnels du secteur. Six entreprises du secteur ont déjà rejoint notre programme et une quinzaine d’autres ont participé à nos voyages, études et programme de recherche.

Nous souhaitons avant tout fédérer un maximum d’acteurs de la filière logistique comme les entreprises, les chercheurs, les pouvoirs publics et les associations pour co-construire une vision globale de la distribution dans la ville de demain.
SprintProject a deux autres ambitions : favoriser l’open innovation en contribuant à faire grandir les meilleures start-ups de la supply chain et améliorer le niveau de connaissance sur les initiatives menées au niveau international.

 

Comment travaillez-vous ?

Nous bâtissons un programme de veille mutualisée pour nos membres. Ce travail permet d’établir des notes stratégiques sur les vrais enjeux de demain et donc, de définir les sujets sur lesquels il faudra investir.
En parallèle, pour élever le niveau de connaissance du secteur, nous organisons un certain nombre d’autre programme comme le Lab Consommateur dont nous venons d’annoncer les premiers résultats. Mais aussi un programme de learning expedition pour aller au contact des transformation (voyages d’études en janvier dernier au Consumer Electronics Show de Las Vegas et au NRF Retail’s big show à New York), ou encore un programme de recherche avec le Cret-Log pour faciliter la collaboration avec le monde de la recherche.

 

Vous vous dites détecteur d’innovations dans la supply chain ? D’autres se sont lancés sur ce modèle…

Beaucoup d’entreprises ou d’organismes essayent de s’organiser sur le sujet mais constatent rapidement que c’est très couteux et compliqué. La mutualisation est un moyen pour rivaliser avec des structures étrangères qui ont d’énormes moyens et qui créent aujourd’hui les tendances.

 

Quelles tendances observez-vous ?

En 2015 les innovations étaient purement numériques. Aujourd’hui, nous revenons sur le véhicule, tous types de véhicules, conçus pour la livraison urbaine et sur un modèle respectant l’écologie. Les questions industrielles sont à nouveau au coeur de l'innovation de ce secteur. Nous avons aussi noté qu’après une inflation dans le logiciel, il y a bien moins de nouveautés dans ce domaine.

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