Portrait
Aleksandra Marszałek, PDG de Trans.eu BV et GMBH : Femme forte
Manager à 19 ans, PDG à 34 ans. Aleksandra Marszałek est à la tête de Trans.eu BV et Trans.eu GmbH au sein du groupe Trans.eu, proposant une plateforme numérique de transport et logistique. Au coeur d’un environnement international porteur, elle revendique sa détermination à être la meilleure. Retour sur l’itinéraire d’une femme faite pour réussir.
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Trans.eu
Elle a vécu une enfance « normale et heureuse », dans une petite ville polonaise située à environ 20 minutes de l'Allemagne et de la République Tchèque, bercée dans un environnement tourné vers l’international. Voilà sans doute ce qui explique la prédisposition naturelle d’Aleksandra Marszałek, PDG de Trans.eu BV (Pays-Bas) et Trans. eu GmbH (Allemagne) chez Trans.eu Group SA à mener aujourd’hui une carrière profondément européenne dans le transport. Élevés dans un environnement familial serein et aimant, Aleksandra et son frère sont soutenus dès leur plus jeune âge par des parents soucieux de l’avenir de leurs enfants : « Mes parents souhaitaient nous assurer le meilleur avenir possible. L'éducation était très importante, surtout pour mon père. Il s’agissait d’élargir nos horizons pour nous donner de la liberté. » Cette liberté, Aleksandra Marszałek l’acquiert grâce à son éducation, son ouverture au monde, mais aussi par le biais de valeurs chères à ses parents : la diligence, l'éthique de travail et le devoir. Portée par un environnement familial stimulant, très vite, la jeune femme entreprend des études en philosophie allemande. À l'âge de 17 ans, bourse en poche, elle part donc en Allemagne pour un an d'études, se sentant proche de la culture germanique : « J'étais alors très jeune. Je devais me retrouver dans une toute nouvelle réalité, à plus de 600 km de ma maison familiale. Mes parents ne pouvaient plus m'aider dans toutes les situations. J'ai dû grandir vite à l'époque et m'occuper de tout. Ce fut une année dure, mais belle aussi ! Cela m'a beaucoup appris et pour la première fois de ma vie j'ai compris que c'était à moi de décider comment je ferais face à une situation donnée », confie-t-elle.
Le management dans l’ADN
Indépendante, Aleksandra devient également rapidement une leadeuse dans l’âme. Enfant, elle s’illustre continuellement comme « la patronne » lorsqu’elle joue avec son frère ou d’autres enfants et aime déjà à l’école mener et participer à de nombreuses initiatives. Rien de plus logique donc que la jeune femme trouve rapidement un premier poste de manager à 19 ans. Elle évolue ensuite durant 14 ans dans les domaines de la vente et de la gestion de projets, en tant que responsable régionale des ventes pour l'Europe occidentale et la Turquie, mais également chef de division des ventes pour l'Europe occidentale : « Chacune de mes expériences professionnelles m'a apporté de nouvelles connaissances et expériences. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, mais je pense que tout m'a conduit là où je suis maintenant. Travailler chez Trans.eu est aussi un énorme défi. La logistique du transport, l'expédition de fret et les plateformes numériques étaient pour moi un modèle d'affaires et un environnement entièrement nouveau. Tous ces changements et une pandémie par-dessus, cela a été une sacrée tâche ! ».
Entrée en 2020 chez Trans.eu, Aleksandra Marszałek accède au poste de PDG de la région Europe de l'Ouest un peu plus d’un an seulement après. Une ascension fulgurante et une responsabilité dont elle a pleinement conscience, se positionnant comme une manageuse qui donne l’exemple à ses employés au quotidien, non seulement parce qu’elle attend beaucoup d’eux, mais aussi d’elle-même : « Le facteur humain est un trait important de son style de gestion. De nombreuses entreprises considèrent les personnes simplement comme des “ressources” à utiliser pour exécuter un travail spécifique. C'est différent lorsqu'on travaille avec Aleksandra, elle met les gens au centre de l'entreprise, leur donnant les moyens d'atteindre leurs objectifs, leur plein potentiel, les aidant ainsi à développer leur carrière », assure Henning Grimm, responsable marketing, Trans.eu D-ACH chez Trans.eu.
Une femme d’affaires internationale
Cette détermination sans faille à faire évoluer son parcours et celui des autres se vérifie également dans la vie privée d’Aleksandra Marszałek qui pratique, pêle-mêle, le vélo, l’équitation ou encore le crossfit : « Je ne peux pas rester immobile. Chaque semaine, j'essaie de passer au moins quelques heures à faire du sport. Cela me permet de me vider l'esprit et de libérer mon stress », souligne-t-elle. « Aleksandra, c’est une personne charismatique avec des réserves d'énergie inépuisables, avec une influence naturelle et énorme sur les autres, aimant la compétition saine, sachant toujours quand agir et quand arrêter les actions. Elle peut faire face à n'importe quel défi », corrobore Bogdan Kosturek, vice-président de la technologie et du développement de produits, Trans.eu Group SA.
Cette énergie et cette force de caractère valent donc à la jeune femme de 34 ans d’être une PDG respectée, mais n’occulte pas malgré tout une certaine conscience des difficultés et autres discriminations qui peuvent subsister dans le monde du travail : « Cela existe encore pour de nombreuses femmes – en particulier dans le secteur de la logistique à prédominance masculine. Elles ne sont souvent pas prises au sérieux dans leur capacité à assumer des responsabilités et des pressions plus importantes. J'ai eu beaucoup de chance, et je ne rencontre plus ce problème. À l'heure actuelle, je suis traitée comme une partenaire et une experte au travail, et je ne peux pas imaginer qu'il puisse en être autrement », signale-t-elle. Et pour cause, pour Aleksandra Marszałek, de nombreux challenges et objectifs restent à relever. Chez Trans.eu d’abord, pour intensifier la croissance de la société, mais également plus généralement, avec l’ambition de poursuivre le développement de ses compétences et de « devenir une femme d'affaires à l’international encore plus accomplie tout en contribuant davantage à soutenir les carrières des femmes au sein de l'entreprise et dans la communauté au sens large », conclut-elle.