media supply chain
et logistique

Portrait

stow, de l'ambition en stock

S’il y a bien une constante au sein du groupe stow, acteur majeur dans le domaine des systèmes statiques de stockage et de rayonnages, c’est l’ambition. Depuis sa création en 1977 jusqu’à la naissance de sa nouvelle identité de marque en 2019, l’entreprise n’a cessé de se développer avec force et conviction. Aujourd’hui, en plein bouleversement économique dû au Covid-19, le groupe fait preuve de résilience face à la crise.

Publié le 16 juillet 2020 - 09h30
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Stow

L’histoire commence à quelques kilomètres de la frontière française, en Belgique, plus précisément à Wevelgem où démarre en 1977 une petite société de fabrication de rayonnages. C’est d’ailleurs de la contraction du mot « storage » et du nom de la commune de naissance de l’entreprise « Wevelgem », que naîtra le nom stow. Déjà à cette époque, l’ambition de prendre position sur le marché existant malgré la présence de concurrents importants, est grande. « Un acteur belge du domaine occupait alors 80 % du marché. Le fondateur de stow voulait être aussi grand qu’eux. Quelques années plus tard, en 1996, il a donc créé une structure internationale et ouvert des filiales dans différents pays, dont la France où nous avons démarré à six collaborateurs, tous issus du monde du rayonnage », entame Patrick Hanser, directeur général de stow France.

 

L’aventure internationale démarre. Pologne, République tchèque, France, Chine… stow se développe dans le monde. Au début des années 2000, le groupe est racheté par Kardex, puis entre finalement dans le groupe Averys en 2013. Ainsi, les marques Storax, Duwic, stow et Feralco, résultant de fusions consécutives dans le cadre de l’expansion du groupe Averys, entament leur cohabitation : « Le fonds de pension qui détenait le groupe Averys avait envie d’international. Ce dernier était alors composé de sociétés à rayonnement national. En y entrant, nous sommes un peu devenus le mastodonte de cette organisation, les autres entreprises ayant des chiffres d’affaires représentant la moitié ou le tiers du nôtre. Et malgré la similarité de nos domaines d’activités et marchés, nous sommes restés de purs concurrents, dotés de réseaux et des structures techniques indépendantes », détaille Patrick Hanser.

 

Unir ses forces et ses savoir-faire sous une marque unique

Puis un jour, l’élément déclencheur survient. Le CEO de stow, Jos De Vuyst, devient celui du groupe Averys et l’idée d’une marque unique commence à germer. En 2018, c’est l’acquisition du groupe par le fonds d’investissement américain Blackstone qui poussera à développer une stratégie visant à unifier et faire grandir les marques du groupe. Naît alors le projet « one brand one company ». C’est décidé : Storax, Duwic, stow et Feralco ne feront qu’une et porteront le nom de stow. Pour le bien des clients, ne seront retenus que les meilleurs produits de chacune des sociétés. « Nous avons conservé une grosse partie du mobile Storax, des plateformes issues de Duwic, conservé le palettier de stow… Et nous sommes capables de fabriquer l’intégralité de nos produits dans toutes nos usines », souligne le directeur général de stow France. Le groupe assure à ses clients le développement et la fabrication de systèmes de rayonnages pour le stockage de palettes, de petites pièces et de charges longues ainsi que la planification et la mise en place de structures en mezzanine. Réunies sous une même bannière, les marques du groupe et le personnel qui les fait vivre comprennent alors qu’ils sont plus compétitifs ensemble que séparément, le tout sur un pied d’égalité : une clé de la réussite du projet pour le directeur de stow France.

 

Maintenir le cap

Aujourd’hui, le groupe stow compte 10 sites industriels, 19 bureaux commerciaux, un vaste réseau de distributeurs et 1 800 collaborateurs : « Il s’agit d’un changement majeur dans une structure de société. Nous avons travaillé à intégrer le projet et faire évoluer les mentalités. La véritable organisation date du 1er janvier 2020 et depuis, tout se passe bien même si la crise du Covid-19 nous a un peu coupé en plein vol. Nous faisons front », poursuit-il. Car malgré la situation, le cap reste le même : développer des solutions « spécifiques et innovantes » à l’instar de l’entrepôt autoportant Silo et du système paletteshuttle Atlas 2D ; unir ses forces ; rendre la marque plus forte et grandir à une échelle internationale. Un parti pris auquel les salariés du groupe ont adhéré, motivés par le challenge et désireux de poursuivre l’investissement malgré le confinement : « Nos collaborateurs se sont engagés et ont eu la preuve que cette marque unique n’est pas qu’une idée. Le confinement a été un déclencheur, un révélateur d’une force et d’une identité communes », assure Patrick Hanser. Durant cette période, le groupe affiche une priorité : préserver ses salariés et les rassurer. « Ce qui n’a pas été vendu aujourd’hui le sera demain. L’idée est de conserver, dans tous les pays, nos forces vitales, de les supporter, les motiver et les former pour être prêt lors du redémarrage », soutient le DG France. « Le marché était indéniablement porteur avant la crise. Aujourd’hui, personne ne sait de quoi sera fait demain. Nous ne pouvons pas nous projeter mais l’ambition reste la même », conclut-il.

 

 

stow en chiffres :

> Environ 650 M€ de chiffre d'affaires en 2019

> 1 800 collaborateurs dans le monde

> 10 sites industriels (dont 5 en France)

> Principales références : Ikea, Amazon, Decathlon, Carrefour...

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