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Emova jette des fleurs à Staci

En conviant Laurent Pfeiffer, le président du groupe Emova, à témoigner lors du 9ème Club Staci, le président Thomas Mortier savait qu’il invitait un client satisfait, mais il a probablement été servi au-delà de ses attentes, tant celui-ci a fait preuve d’enthousiasme sur son partenariat avec le logisticien.

Publié le 27 juin 2016 - 17h15
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Il y a des clients satisfaits, et il y en a pour qui cela va au-delà. Laurent Pfeiffer, président du groupe Emova (en photo), le franchiseur qui regroupe Monceau Fleurs, Happy, Rapid Flore et bientôt au Nom de la rose, soit 300 entreprises indépendantes, est un client heureux. Lorsqu’il a repris le groupe, qui connaissait des difficultés, l'organisation était totalement internalisée, ce qui occasionnait des millions de pertes. Il décide dès juillet 2013 d'abondonner ce modèle pour prendre une centrale de référencement. Mais très vite il constate que cela lui occasionne d’autres problèmes en multipliant les transports et donc les coûts liés. « Chaque fournisseur faisait ce qu’il voulait, il n’y avait plus d’unité d’enseigne et nous devions financer les produits logotés » se rappelle-t-il.

 

Débarrassé du désagréable

C’est en voulant trouver un partenaire pour reprendre la main sur ses gammes de produits, qu’il se tourne vers Staci. « Nous souhaitions que tous nos fournisseurs d’accessoires amènent les produits à un seul endroit où les franchises commandent, pour qu’il y ait un seul flux de livraison. Nous avons alors mis en place un webshop en marque blanche et Staci a acheté les stocks pour créer la place de marché. Une première dans les métiers de distributeurs, » souligne le président d'Emova qui explique que désormais, « presque tous les fournisseurs livrent chez Staci. Les franchisés commandent, et cela part. Et alors que nous avions beaucoup de casse nous n’en avons plus. » Pour les fournisseurs qui ne voulaient pas consolider chez Staci, les livraisons se font directement. « Peu importe d’où ça part, Staci livre, ce qui fait de nous l’Amazon des fleuristes», s’amuse Laurent Pfeiffer. Libéré des soucis logistiques, il se félicite de pouvoir désormais se consacrer à son métier de retailer. « Je ne paye pas les stocks, je ne les gère plus, mon taux de service est de 100 % et les factures sont faites par Staci… J'ai gardé une personne pour faire du sourcing ce qui est la partie agréable du métier. Nous bénéficions d'une solution clé en main que nous avons améliorée au fur et à mesure. » C’est donc un mariage réussi basé sur la confiance. « Rien ne remonte de mes franchises, c’est que tout va bien » résume Laurent Pfeiffer pour qui, « ce sont les Hommes qui font Staci. »

 

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