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L'usine BMW de Ratisbonne va utiliser l'hydrogène pour sa logistique de production, à partir de 2026

Soulignant la rapidité de ravitaillement et le gain d'espace, BMW Group va remplacer entre 2026 et 2030 des remorqueurs et chariots électriques par des appareils de manutention à hydrogène, sur son site de production de Ratisbonne, en Allemagne.

Publié le 27 novembre 2024 - 11h36
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 BMW Group

BMW Group prévoit d'utiliser l'hydrogène pour sa logistique de production au sein de son usine située à Ratisbonne, en Allemagne. À partir de 2026, des remorqueurs et des chariots élévateurs à hydrogène seront déployés pour toutes les tâches de transport et de logistique. Cela inclut les opérations dans l'atelier de presse, l'atelier de carrosserie et l'assemblage. Pour assurer son approvisionnement en hydrogène à grande échelle, l'usine installera un réseau de pipelines de deux kilomètres de long, avec six stations-service décentralisées, d'ici début 2026. Ces stations alimenteront la flotte logistique des différentes zones de production en hydrogène, livré dans des remorques spéciales pouvant également être utilisées pour le stockage intermédiaire.


Passer de l'électrique à l'hydrogène

Constitué de 230 remorqueurs et chariots élévateurs, le parc de l'usine de Ratisbonne est actuellement équipé de groupes motopropulseurs électriques. Les batteries utilisées dans les chariots de manutention doivent être changées deux fois par quart de travail. Le remplacement de la batterie, qui est effectué manuellement à l'aide d'une grue, prend environ 15 minutes et nécessite de l'espace. « Le passage de la logistique de production de l'électricité à l'hydrogène diversifiera le bouquet énergétique de notre usine, tout en optimisant les processus logistiques et en économisant un espace précieux, explique Katharina Radtke, cheffe de projet chez BMW Group. L'avantage de l'hydrogène est que le ravitaillement est très rapide, tout comme avec les carburants conventionnels. Les stations-service nécessaires à cet effet seront installées directement dans les différentes zones de production et ne prendront pas beaucoup de place ». La transition sera achevée par étapes d'ici 2030. « Une fois la conversion terminée, notre consommation annuelle d'hydrogène sera d'environ 150 tonnes », précise Katharina Radtke.

 


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