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Gefco annonce l’acquisition du transporteur espagnol GLT
Le 11 janvier dernier, Gefco a annoncé l'acquisition du transporteur espagnol GLT, spécialiste des liaisons entre l'Europe et le Maroc. Un rachat stratégique pour le groupe en raison du fort potentiel commercial de la zone.
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Gefco
Gefco a annoncé le 11 janvier dernier l’acquisition prochaine du transporteur espagnol GLT, l'un des principaux opérateurs des liaisons entre Algésiras et Tanger, assurant plus de 16 000 traversées par an du détroit de Gibraltar.
Fondée en 1998, GLT, dont le siège social est basé à Oiartzun, près d’Irun, dans le Pays Basque espagnol, emploie 229 salariés et génère 35 millions d’euros de chiffre d’affaires (prévisionnel 2017). S’appuyant sur quatre bureaux (Madrid, Algésiras, Tanger et Lisbonne) et sur 75 camions et 380 remorques, l'entreprise intervient principalement dans les secteurs de l’automobile et de la mode.
Cette acquisition est stratégique pour le groupe Gefco qui voit dans cette opération l’occasion de renforcer sa présence dans un territoire à haut potentiel commercial, notamment dans les secteurs de l'automobile, de la grande distribution et de la mode. « Fort d'une industrie dynamique et en pleine croissance, le Maroc offre d'excellentes perspectives à notre entreprise, explique Luc Nadal, président du directoire du groupe Gefco. Certains de nos gros clients des secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de la grande distribution et de l'industrie investissent déjà beaucoup dans ce pays pour augmenter leurs capacités de production. Ils ont donc besoin d'un soutien logistique et de solutions fiables. En mettant à profit le savoir-faire de GLT, nous serons dans une position idéale pour saisir les opportunités que représente pour nous l'essor de ces entreprises ».
GLT sera entièrement détenu et géré par Gefco Espagne en tant qu'entité spécialisée dans les liaisons entre l'Europe et le Maroc. La filiale espagnole de Gefco revendique plus de 30 ans d'expérience dans la logistique de haut niveau. Elle compte 700 employés et 5 000 clients industriels.
Le rachat reste soumis à l’accord des autorités compétentes en matière de non concurrence.