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et logistique

Interview

Rencontre avec Gilles Alais, fondateur et CEO de Supplaï

Il y a quelques jours, le lancement de Supplaï, prestataire de conseil et distributeur de logiciels pour la supply chain et la business intelligence, était officialisé. Rencontre avec son CEO et fondateur Gilles Alais, dont l'ambition est de mettre la puissance et l’agilité des nouveaux outils d’aide à la décision au service des processus de supply chain planning.

Publié le 18 avril 2019 - 10h15
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Quels constats ont mené à la création de Supplaï ?

Supplaï est née de mon expérience dans le monde du supply chain planning et de l’observation que, dans la plupart des processus de planification, le plus important était la mise à disposition claire, intuitive et lisible de l’information. De la business intelligence (BI), en somme. Mes années chez Board, expert en outils d’aide à la décision, ont finalement confirmé la pertinence de l’association de ces deux activités. La BI ne doit pas seulement être une fonction support permettant de regarder dans le rétroviseur, elle doit au contraire être intégrée au cœur du processus de planification. Il s’agit alors de repenser la perspective : la planification est pilotée par la BI. Ainsi, la mise en place d’une plateforme décisionnelle au-dessus d’un processus de planification remet la supply chain au cœur du pilotage global de l’entreprise. Elle est alors intégrée à la planification financière, marketing et RH et n’est plus isolée comme elle a pu l’être auparavant.

 

Quels services souhaitez-vous offrir à vos clients ?

Supplaï apporte une vision 360° du supply chain planning, des outils décisionnels mais aussi de tous les autres aspects de la planification (marketing, RH, finance…). Nous accompagnons l’entreprise dans une démarche globale et lui permettons de connecter la supply chain avec les bons outils, d’offrir et d’intégrer les bonnes technologies. Nous faisons par ailleurs le lien avec des processus essentiels : gestion de la demande, planification de la production, optimisation des stocks, gestion des promotions et DDMRP (Demand driven material requirements planning). Nous y apportons une couche de BI pour faciliter la représentation des données et y associer le pilotage global de l’entreprise. En surcouche, la partie S&OP (Sales & operation planning) est facilitée par ces nouvelles technologies décisionnelles. Les utilisateurs sont ainsi en mesure de prendre les meilleures décisions et de restituer de façon lisible et intuitive toutes ces informations à l’ensemble des acteurs de l’entreprise.

 

Quelles sont les bonnes et les mauvaises pratiques concernant l’association BI et supply chain ?

Premier écueil, vouloir transformer les planificateurs en data scientists. Un outil de BI ne doit pas être utilisé dans une approche individualisée, mais plutôt au travers d’une démarche globale, basée sur des KPI partagés et une base de données commune à tous les acteurs de l’entreprise. Parallèlement, tout un ensemble de bonnes pratiques peuvent être mises en œuvre. Ainsi, pour être véritablement intégré à la planification, l’outil de BI doit inclure des fonctions de simulation et planification. Il convient également de penser ses indicateurs de performance en amont pour offrir ensuite toute la puissance à l’outil. Quoiqu’il arrive, la puissance doit être préparée et maitrisée.

 

Sur quels partenaires vous appuyez-vous pour développer votre offre ?

Supplaï travaille avec différents éditeurs de logiciels : un pure-player du DDMRP, un second qui propose notamment un APS end-to-end, simple à déployer et adapté aux PME et enfin un troisième qui édite un outil de gestion des promotions dédié aux acteurs de la grande consommation. Le tout est encadré et enrichi par une plateforme décisionnelle Board sur la partie planification et BI.

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