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Comment Samsung a ouvert son site de e-commerce avec Acsep

Le géant de l’électronique a adapté son entrepôt à l’ouverture de son site internet BtoC français en un temps record. Une des clés a été la gestion du projet en mode collaboratif.

Publié le 10 novembre 2017 - 07h27
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Arnaud Chapuis | Jean-Pierre Gautier (Acsep) et Paul Catrice (Samsung France)

Six mois, entre janvier et juillet 2017. C’est le délai qu’a mis Samsung pour ouvrir son site d’e-commerce B to C qui n’est pas en concurrence avec les autres canaux de distribution mais s’attache plutôt aux sorties évènementielles.

 

Ce projet s’est fait en partenariat avec Acsep. L'éditeur, qui a installé son WMS Izypro et Izyweb, met à disposition en temps réel les informations que l'e-commerçant souhaite partager à l’extérieur. Parmi les grandes problématiques ; augmenter la capacité de production sur un entrepôt non extensible, simplifier les processus opérationnels et réagir aux pics de productivité inédits. « Les grandes étapes du projet ont d’abord été un rapport d’étonnement pour identifier les carences et définir les priorités d’action », indique Jean-Pierre Gautier, responsable du pôle métier chez Acsep. « Puis l’audit détaillé nous a entraîné à standardiser ce qui peut l’être en simplifiant les processus et en mutualisant les coûts », ajoute Paul Catrice, transport et project manager chez Samsung France.

 

Dernière étape, la mise en place du WMS et du portail collaboratif. Celui-ci permet d’avoir un tableau de bord partagé sur l’activité de l’entrepôt, d’acquérir de nouveaux automatismes dans l’exploitation et d’optimiser la productivité et, entre autres, de supprimer les temps de gestion administrative entre les différents stocks. « Nous pouvons demander à l’opérateur de charger un produit complémentaire, il n’a qu’à suivre le processus qui s’affiche sur l’écran sous forme de photo », explique Paul Catrice. Avec une augmentation du nombre de commandes, et un rapport qui peut aller de 1 à 7 du jour au lendemain, l’intégration d’intérimaires se fait ainsi plus facilement. « Le système est paramétré avec les bonnes règles de gestion et l’opérateur n’a qu’à manipuler le produit », ajoute le responsable.


Essentiel pour mener à bien ce projet durant ces six mois, l’adoption de Basecamp, un outil de gestion de projet collaborative, a permis à la vingtaine de personnes concernées d’échanger des messages, de poster des documents, de connaître les différents plannings et d’avoir une « to do list » quotidienne. Résultat ? Trois mois après la mise en exploitation, « le ressenti terrain indique un vrai gain de productivité, au minimum de 50 % sur l’aspect préparation avec la suppression des tâches sans valeur ajoutée », indique Paul Catrice.

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