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Malherbe veut encore grandir et se diversifier

Savoir faire, c’est bien. Le faire savoir, c’est mieux. C’est pour cela qu’Alain Samson, président de Malherbe, a décidé de communiquer sur l'évolution de sa société à l'occasion de la SITL 2016.

Publié le 29 mars 2016 - 14h00
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« Depuis le rachat de l’entreprise j’avais décidé de rester discret, estimant que pour vivre heureux il fallait vivre caché », déclare Alain Samson, président de Malherbe. Mais ça c’était avant. Car Malherbe a changé et certains prospects ne l’ont pas réalisé. D’une entreprise de 50 millions de CA en 2001, elle est passée à un groupe de 28 agences, 1700 collaborateurs, 1000 moteurs et 3600 clients qui a réalisé l’an dernier 230 millions d’euros de CA : 29,9% en transport, 17,1% en location de véhicules avec conducteurs, 5,9% en distribution, 42,9% en organisation de transport et 4,1% en logistique. Malgré cela, l’entreprise est encore souvent considérée comme normande. « Il était temps de faire connaitre qui nous sommes et où on va », affirme le président.

 

Un expert-comptable aux commandes

2015 a été une année difficile pour la profession. « Nous l’avons bien maitrisée grâce à la compétence et au travail de nos équipes », se félicite Alain Samson, qui ajoute : « la baisse du gazole et le CICE nous ont aidé et permis, malgré une activité compliquée, de sortir des résultats corrects. » Sans les communiquer, il précise qu'ils sont « légèrement supérieurs à la moyenne des entreprises du secteur. » Le dirigeant constate une « forte demande de moyens propres de la part de clients qui ont été échaudés par des entreprises ayant utilisé de la main-d’œuvre étrangère », ce qui a permis à Malherbe de gagner des marchés en transport, puisque l’entreprise a fait le choix de ne faire travailler que des conducteurs français ou de la sous-traitance maitrisée. Mais Alain Samson regrette que « les clients veuillent des conducteurs français au prix de conducteurs low-cost. »

 

Son succès, Malherbe le doit aussi à ses équipes. À sa direction resserrée autour de quatre personnes, Alain Samson, président et expert-comptable de formation, son frère Noël Samson, directeur général, Virginie Nerva, directrice commerciale et Georges Gangand secrétaire général ; à ses « patrons d’agence qui sont responsables de leur centre de profit » mais aussi à ses « contrôleurs de gestion qui suivent les choses de près de manière à pour pouvoir corriger au plus vite la moindre dérive. »


Rachats en vue

Cette année, le groupe devrait atteindre 250 millions d’euros de CA en croissance organique et 300 millions si l’entreprise concrétise ses projets de croissance externe. En 2018, Malherbe voudrait parvenir à 400 millions d’euros de CA, en renforçant sa présence sur des marchés comme l’énergie ou la pharmacie, « secteur où nous sommes experts, mais on ne le sait pas », regrette Virginie Nerva. En logistique, Malherbe reconnait être « un petit joueur » avec 100.000 m2 consacrés à la logistique de produits du publi-promotionnel, « pour se différencier de nos concurrents et parce c’est un secteur à forte valeur ajoutée. » Mais Alain Samson prévoit de « faire grandir cette activité pour tendre vers 15% de son CA. » Enfin, le groupe prévoit d’embaucher près de 600 nouveaux collaborateurs qui devront partager ses valeurs : « engagement, exemplarité, unité et ouverture. »

 

 

De gauche à droite sur la photo : Noël Samson, directeur général de Malherbe ; Alain Samson, président ; Virginie Nerva, directrice commerciale.
 

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