Christophe Castaner réélu à la présidence du conseil de surveillance du port de Marseille Fos

Composé de 18 membres nommés pour cinq ans, le conseil de surveillance du port de Marseille Fos a réélu Christophe Castaner à sa présidence le vendredi 26 avril 2024. Il a également annoncé la réélection de Laurence Borie-Bancel à la vice-présidence. « J’aborde ma nouvelle mandature, une mandature "complète", après ce premier chapitre d’un an et demi, avec encore plus d’enthousiasme, déclare Christophe Castaner. Je connais désormais les forces du port, je mesure toute la résilience dont nous avons fait preuve en ces temps d’instabilité chronique, démontrant une capacité d’adaptation sans cesse renouvelée, et donc je suis confiant. Tant de choses vont se concrétiser d’ici 2029 ! »
La fonction du conseil de surveillance consiste à arrêter les décisions stratégiques du port, notamment les investissements d’envergure, et de contrôler sa gestion. Acteur du commerce international, le port de Marseille Fos accueille chaque année 10 000 navires et traite 80 millions de tonnes de marchandises. Il est capable de traiter un panel d’activités important allant de l’import à l’export de tous types de produits : vracs liquides, conteneurs, minerais, produits alimentaires, …

Le projet stratégique 2025-2029 du port de Marseille Fos

Le conseil de surveillance a élaboré un plan de transformation du port de Marseille Fos pour la période 2025-2029. « Aux côtés du directoire et de son président Hervé Martel, je porterai cette ambition de réussir la spectaculaire mutation du port de Marseille Fos dans le cadre de la transition énergétique, poursuit Christophe Castaner. Elle va représenter, rien que pour le port, 1,7 milliard d'euros d'investissement sur les dix prochaines années. Nous sommes déterminés à réduire notre empreinte environnementale en promouvant des pratiques durables ».

Ce futur projet stratégique s’articule autour de cinq hubs : « Trafics & Logistique » pour renforcer la fluidité de la circulation des marchandises grâce à des investissements dans les infrastructures portuaires, la création de nombreux entrepôts logistiques de dimension européenne et les technologies de pointe ; « Carburants & Énergies » pour offrir des services complets d'avitaillement destinés à tous les navires et pour produire de l’énergie renouvelable sur place ; « Industrie », dont le but est d'accompagner les transformations des industries historiques ; « Numérique », un éventail de services numériques ; et pour finir, le hub « Passagers » pour développer des lignes de ferries et de croisière décarbonées, ainsi que des connexions vertes aux autres modes de transport.

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