media supply chain
et logistique
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Shopopop | Johan Ricaut et Antoine Cheul

Innovation

Shopopop étend son offre de livraison collaborative à l'Europe

Publié le 3 juin 2021
SOMMAIRE

Service de livraison du dernier kilomètre entre particuliers, la start-up nantaise Shopopop propose ses prestations aussi bien en zones urbaines que rurales. Après avoir couvert à 100 % l’Hexagone, la société se tourne désormais vers de nouveaux pays européens. Rencontre avec Johan Ricaut, co-fondateur.

Que souhaitiez-vous apporter au marché en fondant Shopopop en 2016 avec Antoine Cheul ?

Notre première ambition était de créer un standard de livraison collaborative de proximité reconnu, pour régler la problématique du dernier kilomètre qui coûte extrêmement cher aux retailers et aux logisticiens. Shopopop se présente comme un service de livraison de courses entre particuliers, fonctionnant grâce à des « shoppers » qui viennent, sur leur trajet habituel, acheminer les produits à l’heure choisie par le client. Dès 2018, nous avons commencé à mettre en place des contrats avec la plupart des enseignes de la grande distribution alimentaire et, en 2020, nous avons élargi notre scope en-dehors de ce secteur. Dans la distribution spécialisée, nous travaillons notamment avec les entreprises Eram ou Bureau Vallée et nous étudions des partenariats avec des marques comme Cultura, Decathlon, ou Electro Dépôt. Notre offre s’adresse à tous les acteurs du retail faisant face à des enjeux de livraison à domicile, avec, comme point de départ, des magasins physiques.

 

Quels avantages apportés par la solution mettez-vous en avant ?

Pour le retailer, il s’agit d’un bénéfice économique : notre solution a montré sa capacité à livrer beaucoup de personnes dans des périodes ou des plages horaires très demandées, avec des frais d’infrastructure légers, car ne nécessitant pas d’investissement de matériel ni de personnel. Le deuxième bénéfice réside dans sa capacité de déploiement, aussi bien dans les zones urbaines que rurales. Shopopop couvre 100 % du territoire et livre des communes de moins de 10 000 habitants. C’est un vrai plus pour les acteurs de la grande distribution qui possèdent des magasins partout en France. Le troisième atout, c’est l’impact environnemental et écologique moindre de notre solution puisqu’elle va permettre de mutualiser un trajet, en s’appuyant sur un déplacement réalisé régulièrement par le shopper qui va prêter son coffre, ses pieds, voire même voyager en transport en commun pour réaliser l’acheminement.

 

Quels sont désormais vos axes de développement ?

Nous sommes toujours dans une phase d’accélération, puisque nous avons multiplié par trois notre chiffre d’affaires en 2020. En 2021, nous souhaitons consolider notre activité dans la grande distribution alimentaire, nous diversifier vers les autres enseignes hors-alimentaire et nous développer à l’international en Belgique, en Italie et où Portugal où nous réalisons actuellement des expérimentations. Pour parvenir à cette expansion, nous projetons une nouvelle levée de fonds en 2021, après en avoir déjà réalisé trois : 500 000 euros en février 2018, 2 millions en octobre 2018, 4 millions en janvier 2020. Suite à cela, nous pourrons également envisager la possibilité de nouvelles implantations en dehors de l’Europe…

 

> Retrouvez l'intégralité de notre dossier 20 start-ups qui font bouger la supply chain

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