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Immobilier

Un marché de l’immobilier logistique français porteur en 2016 selon Arthur Loyd Logistique

Le conseil en immobilier d’entreprise spécialisé en immobilier logistique Arthur Loyd Logistique analyse l’immobilier logistique en France pour 2016 et désigne cette dernière comme « un grand millésime » pour le secteur.

Publié le 18 janvier 2017 - 09h30
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SOHO | Plateforme Prologis de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère (38).

Plus de 2,7 millions de m² commercialisés en bâtiments de classe A et B, tel est le niveau atteint en 2016 pour le marché de l’immobilier logistique français, soit plus de 3 % qu’en 2015. Cette année encore, selon Arthur Loyd Logistique, « les chargeurs ont dynamisé le marché avec 60 % du volume commercialisé, dont 42 % pour les seuls acteurs de la grande distribution avec comme conséquence une augmentation des surfaces prises à bail et un niveau de clés-en-main au plus haut ».

 

Une nouvelle donne géographique

Le conseil en immobilier pointe également la nouvelle configuration géographique de la demande placée ainsi que la montée en puissance des régions hors prime, qui concentrent 40 % des transactions. Plus d’un million de m² placés se comptent désormais sur les marchés hors dorsale. Les régions Centre et Occitanie affichent respectivement 5 clés-en-main pour plus de 235 000 m² chacune, dont Carrefour sur 130 000 m² à Artenay (45) et Leclerc sur 91 000 m² à Castelnaudary (11). En comparaison, L’Île-de-France enregistre un recul de 24 %, avec moins de 800 000 m² commercialisés. « La faible qualité de l’offre existante et les reports des délais de concrétisation peuvent expliquer ce repli, analyse l’acteur du secteur. Majoritairement concentrées au Sud de la Francilienne, les transactions évoluent sur des créneaux de surfaces réduites, inférieures à 20 000 m², à l’exception de quelques clés-en-main d’envergure ». Parallèlement, les performances sont à la hausse sur les marchés des Hauts-de-France et de la région lyonnaise, la première enregistrant 420 000 m² et la seconde 360 000 m². Enfin, la région marseillaise opère le plus fort recul de la dorsale avec 120 000 m².

 

Des perspectives positives

En définitive, selon Arthur Loyd Logistique, « l’érosion de l’offre sur la dorsale s’accélère, notamment pour les surfaces de qualité ou de grande taille (moins 12 % en un an). Le retour au compte-goutte du blanc sur certaines régions constitue un apport précieux à une offre majoritairement vieillissante et de classe B. Les valeurs locatives évoluent peu, en dépit des pressions sur l’offre et d’une conjoncture plutôt porteuse : elles se maintiennent dans une fourchette allant de 47 à 58 €/ht/hc/m²/an en Île-de-France et de 43 et 46 € sur le reste de la dorsale. » Pour 2017, son directeur général, Didier Terrier, envisage des perspectives positives au vu des concrétisations en cours, « tout en anticipant un ralentissement sous l’effet conjugué du manque d’offres et de la fin des fortes prises de position des chargeurs dans les années à venir. »

 

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