media supply chain
et logistique

Éditeurs

Transparence des supply chains : encore des efforts à fournir d’après Ivalua

Malgré les bonnes intentions et les budgets adéquats, un nouveau rapport de l’éditeur Ivalua et du cabinet Procurement Leaders révèle que moins d’une entreprise sur trois se déclare satisfaite du niveau de visibilité de leurs fournisseurs le long de leur supply chain.

Publié le 24 octobre 2022 - 10h04
A_1

Ivalua | Alex Saric, CMO d'Ivalua

Ivalua, plateforme cloud de gestion des dépenses, et le cabinet de conseil Procurement Leaders, révèlent les résultats de leur étude « Data-Enabled Supply Chain Transparency » sur l’état de la transparence au sein des supply chain : seulement 31 % des logisticiens se déclarent satisfaits/très satisfaits de la visibilité de leur entreprise vis-à-vis de sa supply chain, alors que 77 % considèrent la transparence de la supply chain comme un sujet de haute importance. Un décalage important entre les intentions et les actes, alors que 62 % des interrogés précisent qu’ils disposent d’un budget suffisant pour réaliser leurs objectifs de transparence. « Dans une chaîne d’approvisionnement récemment bouleversée par des événements imprévisibles, comme la pandémie de Covid-19 et l’instabilité géopolitique, la transparence est plus que jamais d’actualité pour les organisations qui doivent renforcer leur agilité afin de réorganiser leur chaîne », conseille Alex Saric, CMO d’Ivalua. « La disponibilité d’informations pertinentes sur la supply chain peut constituer un avantage concurrentiel indéniable et aider les équipes concernées à atteindre de nombreux objectifs, notamment l’amélioration des critères ESG et une plus grande résilience de la chaîne ».


Une très faible visibilité sur les sous-traitants

Selon l’étude, ce décalage s’explique par le fait que les entreprises n’ont pas une bonne visibilité sur les niveaux inférieurs de la chaîne d’approvisionnement. Seulement 7 % des interrogés affirment avoir une visibilité sur leurs sous-traitants. De plus, un sondé sur cinq déclare n’avoir aucune transparence sur les pratiques de leurs fournisseurs sur des questions comme le travail équitable ou le respect de l’environnement. Les raisons seraient à trouver dans la qualité des données pour 81 %, son accessibilité pour 82 %, et le retard technologique pour 57 %.


« Dans de nombreuses organisations, la transparence de la supply chain repose toujours sur des sources de données conventionnelles, telles que les contrats, factures et audits. Bien que faciles à trouver, ces données ne permettent pas aux équipes d’approvisionnement de prendre des décisions éclairées à propos de leurs fournisseurs, sans compter qu’elles n’apportent pas l’agilité nécessaire face aux bouleversements de la chaîne à venir », commente Alex Saric. « Seuls les bons outils, dans les mains de talents impliqués, aideront les entreprises à jeter les bases saines d’une vision stratégique bien définie et ainsi établir la transparence nécessaire à la gestion d’une supply chain moderne et complexe ». Celles-ci l’ont bien compris : dans les 12 prochains mois, 62 % prévoient d’investir dans de nouveaux instruments, 57 % dans l’amélioration de la qualité des données, et 44 % dans l’identification de nouvelles sources de données et la mise à jour des responsabilités au sein du personnel chargé de l’approvisionnement.

 

 

à lire aussi
CHAQUE JOUR
RECEVEZ LES ACTUALITÉS
DE NOTRE SECTEUR
INSCRIVEZ-VOUS
À LA NEWSLETTER
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !