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Immobilier logistique : la demande placée reste forte en 2022

Après une excellente année 2021, même si le niveau d'activité du marché français de l’immobilier logistique se révèle en baisse en 2022 par rapport à 2021 (3,4 millions m² de demande placée contre 3,8 millions m²), il conserve une bonne dynamique, selon la société de conseil JLL.

Publié le 10 janvier 2023 - 12h14
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JLL

JLL, société de conseil en immobilier d'entreprise, livre une étude sur l'état du marché français de l’immobilier logistique en 2022. L'année dernière, la demande placée a été de 3,4 millions m², en baisse de 12 % par rapport à 2021 (« année exceptionnelle » avec 3,8 millions m²), mais supérieure de 15 % à la moyenne décennale. Le premier trimestre 2022 a contribué à ce bon résultat avec 1,07 million de m² commercialisés. « Le marché logistique français reste sur un niveau d’activité élevé après une année 2021 très dynamique. Le niveau de demande placée reste fort, avec 750 000 m² commercialisés, en moyenne sur les trois derniers trimestres de l’année 2022. Les géants de la grande distribution participent toujours activement au niveau élevé des commercialisations d’entrepôts en France, suivis des entreprises du secteur industriel », commente Olivier Durif, directeur France transaction SCLS chez JLL. Le marché locatif hexagonal a enregistré 139 transactions en 2022, en baisse de 9 % par rapport à 2021, mais supérieur de 18 % à la moyenne décennale. 19 entrepôts XXL ont été réalisés, soit 35 % du volume placé en 2022, une bonne performance selon JLL. Les transactions portant sur des entrepôts de 10 000 m² à 20 000 m² représentent 35 % du volume placé et 59 % des signatures en 2022 (82 transactions), tandis que les entrepôts de 20 000 m² à 40 000 m² sont en retrait puisqu’ils représentent 30 % du volume placé (38 transactions).

 

La moitié de l'activité sur la dorsale

En 2022, la dorsale (Lille-Paris-Lyon-Marseille) représente 53 % du volume d'activité et 50 % du nombre de transactions. « On notera le poids croissant de la dorsale dans les commercialisations cette année, avec une part de marché passée de 49 % au premier trimestre à 62 % au dernier », observe Olivier Durif. Le marché parisien concentre 28,5 % de la demande placée en France et un quart des signatures. Il est suivi par le marché lillois (11% de la demande placée), puis par le marché lyonnais (moins de 10 %).

 

 

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