Le transporteur Transit Nord Plus s'associe à Blondel au Québec

Confronté aux tensions géopolitiques et douanières entre le Canada et les États-Unis, le transporteur québécois Transit Nord Plus s'allie au groupe Blondel, prestataire français de logistique industrielle. « À l'heure de surtaxes douanières et d'une politique de protectionnisme américaine qui suscitent l'incertitude économique dans notre pays, Transit Nord Plus capitalise sur son partenariat avec le groupe Blondel, actionnaire principal de notre entreprise et expert dans le domaine aéronautique, pour se développer dans ce secteur dynamique, sur l'axe Europe-Canada », explique Stéphane Sarrazin, président de Transit Nord Plus. Sa société renforce ainsi ses liens avec l'Europe, troisième partenaire commercial du Canada. « Nous continuerons d'assurer la distribution de biens et marchandises vers les États-Unis tout en consolidant notre présence au Canada. Notre objectif reste clair : faire des flux Canada/États-Unis 15 % de notre chiffre d'affaires d'ici 2025 », ajoute Stéphane Sarrazin.

Une implantation dans l'aéroport de Mirabel

Transit Nord Plus est implanté au niveau de l'aéroport international de Mirabel, dans la banlieue de Montréal. Forte de sa reconversion industrielle, cette zone aéroportuaire s'avère une plateforme stratégique des flux aériens et terrestres des acteurs de l'aéronautique et l'aérospatiale comme Airbus Atlantique, Airbus Canada, Safran, Pratt & Whitney, Bell Textron, Mecachrome ... Plusieurs d'entre eux y ont déployé des unités de production, d'assemblage ou de maintenance, dont la dernière en date est le nouveau centre de livraison A220 d'Airbus.
Transit Nord Plus et le groupe Blondel assurent déjà de nombreuses opérations de transport et de distribution sur mesure dans l'aéronautique, de l'acheminement des aérostructures à la livraison dite verte. Équipée de la solution connectée Geotab, la flotte du transporteur s'est diversifiée avec des véhicules zéro-émission 100 % électriques pour réaliser des acheminements durables, comme l'exigent les industriels.

À lire également : Amazon dit adieu au Québec et va y fermer ses sept entrepôts