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Des chariots et des hommes

Publié le 2 juillet 2015

4. François Prevost « Du confort et de l'ergonomie. »

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Après 25 ans de carrière, François Prevost, cariste pour la société Darty, effectue plus de 200 mouvements de palettes par jour aux manettes de son chariot à mât rétractable Toyota avec une priorité : le confort de position.

Au lendemain de la victoire de Marseille face à Monaco (2-1) en clôture de la 36e journée du championnat de France de Ligue 1, les supporters de l’OM bombent le torse. Maillot olympien et casquette vissée sur la tête, François Prévost se présente avec un large sourire. Non pas qu’il soit particulièrement heureux du résultat de la veille, mais simplement parce que ce père de trois enfants est de nature enjouée et à la parole facile. À 44 ans, « bientôt 45 mais pas encore », précise-t-il, François est cariste au service réapprovisionnement de la société Darty à Moussy-le- Neuf (95). Ce site de 35 000 m² emploie jusqu’à 150 personnes et approvisionne l’ensemble des magasins de l’enseigne en France, de BCC aux Pays-Bas, BVB en Belgique et Datart en Tchéquie et Slovaquie, soit environ 30 millions de pièces à l’année.

 

Poignée ferme, pas décidé et voix affirmée, cet ancien apprenti pâtissier semble pleinement épanoui dans cette carrière embrassée il y a maintenant 25 ans. « Après avoir fait l’armée en Allemagne, j’ai eu l’opportunité de travailler pour le groupe Carrefour en mars 1990 au sein d’un entrepôt logistique où j’occupais un poste de réceptionnaire. Je suis resté jusqu’en janvier 2008, puis j’ai intégré la société Darty en mars de la même année jusqu’à aujourd’hui », détaille-t-il. Cette nouvelle orientation lui a permis de reprendre le volant d’un chariot élévateur. « Je n’en avais pas piloté depuis un bon moment car je n’utilisais chez Carrefour que des transpalettes électriques. En quelques jours, tout est rentré dans l’ordre : un chariot, c’est comme le vélo, cela ne se perd pas ! », lance-t-il. Quelques jours pour retrouver de l’assurance, un élément essentiel dans son activité : « La première qualité d’un cariste, c’est d’être en confiance et serein dans ses manoeuvres. Un chariot élévateur, c’est une arme, si vous ne le maîtrisez pas, il peut y avoir de gros dégâts », souligne François. Surtout lorsque l’on change de matériel.

 

Depuis septembre 2014, la plateforme a renouvelé l’ensemble de son parc de chariots en accordant toute sa confiance à Toyota Material Handling, non sans avoir au préalable consulté ses opérateurs, comme l’explique Philippe de Oliviera, responsable production et expédition du site de Moussy-le-Neuf : « Avant de prendre toute décision, nous avons sollicité l’avis de nos collaborateurs. Ils ont pu tester des engins de plusieurs autres marques. Après des phases d’essais et un questionnaire type QCM, Toyota est clairement arrivé en tête, notamment en matière d’ergonomie et d’autonomie de batterie », se souvient-il.

 

Le confort, atout primordial

Choisi pour son expérience et sa verve, François a fait partie de ce comité d’évaluation. Aujourd’hui, il ne travaille que sur des chariots à mât rétractable et s’en montre pleinement satisfait : « C’est un produit très agréable, un bel outil de travail avec une excellente ergonomie ce qui facilite la relation homme - machine », note-t-il. De plus, Toyota propose une cabine inclinable lors des hautes levées, un système particulièrement apprécié chez les caristes : « Quand vous passez huit heures par jour à ranger des palettes à huit ou neuf mètres de haut et que vous devez à chaque fois lever la tête, c’est vraiment inconfortable. Vous vous tordez et ce sont des douleurs assurées au cou et au dos. Ce système d’inclinaison de la cabine permet d’accompagner la charge du regard ce qui change tout », apprécie-t-il, avant de continuer : « Si l’on compte une trentaine de palettes par heure et sept heures de boulot par jour, on arrive vite à plus de 200 palettes jour, alors vous comprendrez que notre confort est primordial. » *

 

Et qui dit confort, dit efficacité et donc productivité, surtout sur un parc d’une quarantaine de nouveaux chariots. Philippe de Oliveira reprend : « Il n’était pas envisageable de signer un nouveau matériel sans prendre en compte l’avis de nos collaborateurs. Leur confort de travail est une donnée importante dans l’équation de la société. Toyota s’est aussi différenciée grâce à l’autonomie de ses produits, ce qui a modifié notre organisation car auparavant nos collaborateurs passaient leur temps à changer les batteries », se rappelle-t-il. Avec moins de perte de temps, Darty et François filent désormais droit au but.

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