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Transitic au service de l’intralogistique connectée

De 1991 à 2017, la PME lilloise a fait du chemin. De spécialiste de la mécanisation à acteur global de l’intralogistique, Transitic Systems dévoile ses moyens et aspirations pour construire l’entrepôt de demain.

Publié le 13 octobre 2017 - 10h20
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Transitic Systems - Frédéric Weber, managing partner de Transitic.

Automatisé, prédictif et connecté. Telle est la définition de Transitic pour décrire l’entrepôt de demain. Pour être plus précis, le concepteur logistique base sa réflexion sur trois piliers : des machines à la pointe de la technologie évolutive, une automatisation assurant une connectivité totale et des logiciels permettant de piloter de manière prédictive l’ensemble des flux. Le premier pilier est le savoir-faire historique de Transitic. L’entreprise familiale, à sa création en 1991, travaille principalement dans le domaine du textile et sur les convoyeurs aériens. En 2006, elle se lance sous le nom de Transitic Systems, élargissant ses activités et ses produits pour proposer, outre ses convoyeurs aériens, des convoyeurs à rouleaux, robots et autres systèmes d’emballages automatisés…

 

L’automatisation, première évolution majeure

Déjà à l’époque, si toutes les solutions sont conçues et développées en interne, l’automatisation des process mécanisés est pourtant sous-traitée pour finalement s’intégrer quelques années plus tard dans le savoir-faire de l’entreprise : « nous travaillions avec un sous-traitant que nous avons finalement racheté suite à ses problèmes financiers. Grâce à cette entreprise, nous avons pu maitriser toute la partie automatisation, programmation et électricité de nos systèmes mécanisés. Nous gérons donc l’ensemble du processus mécanique en interne », explique Frédéric Weber, managing partner de Transitic. Nous sommes en 2013, le second pilier est alors érigé : l’automatisation.

 

L’intégration des systèmes d’information et la naissance d’une solution globale

Quelques années plus tard, en mars 2017, Transitic rachète la start-up informatique Matrix-Sync : « A ce moment-là, nous venons de compléter notre troisième pilier avec l’informatique et un logiciel de gestion d’entrepôt, Matrix-WMS », note Frédéric Weber. En parallèle, Transitic développe son logiciel OpenWCS et fait ainsi le pari d’une technologie ouverte et d’une solution de pilotage et de supervision à distance des entrepôts automatisés. « Nos clients vont davantage vers une solution globalement connectée : il faut donc que tous les logiciels puissent parler ensemble et que la mécanique soit en concordance avec l’informatique. Nous avons désormais la chance de pouvoir offrir ces trois piliers, de pouvoir proposer des solutions indépendantes, complémentaires et connectées qui nous permettent d’apporter des solutions de valeur ajoutée à nos clients », développe-t-il.

 

Les données, clés d’une supply chain agile

De nouveaux clients sont séduits par la flexibilité de la solution proposée. Car si aujourd’hui, une entreprise doit pouvoir faire évoluer son équipement en mécanisation et le modifier en y ajoutant des robots, des lignes de convoyeurs ou des machines d’emballage, tous ces outils doivent aussi savoir communiquer entre eux d’une manière aisée et simple. Une idée autour de laquelle l’entreprise a développé sa stratégie : « Si vous avez une solution informatique connectée, vous pouvez aisément modifier vos process. Tout cela doit être repris dans un outil de supervision globale de la supply chain, voilà pourquoi nous parlons de supply chain connectée. Son avantage ? On y récupère beaucoup de données liées aux équipements, aux machines… de la smart data. Tout cela permet de faire de l’analytique, du prédictif et bientôt de l’intelligence artificielle », analyse Frédéric Weber. Voilà pourquoi, pour les années à venir, Transitic s’est fixée comme priorité numéro un l’optimisation de sa solution logicielle, afin de l’adapter aux technologies de demain. Son idée ? Des flux intralogistiques sans couture et pilotés de manière prédictive. Enfin, la PME entend également consolider et améliorer son organisation interne, afin de répondre à la demande croissante de ses clients et de conserver sa flexibilité, « celle-là même qui a fait notre réputation », termine Frédéric Weber.

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