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Cushman & Wakefield analyse le marché immobilier logistique au 1er semestre 2021

Le spécialiste de l'immobilier d'entreprise Cushman & Wakefield livre ses chiffres et ses observations du marché des entrepôts logistiques au premier semestre 2021.

Publié le 23 juillet 2021 - 12h44
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Cushman & Wakefield

Cushman & Wakefield, fournisseur de services dédiés à l'immobilier professionnel, a réalisé une étude sur le marché de l'immobilier logistique au premier semestre 2021 révélant que la demande placée d'entrepôts logistiques a totalisé 1,5 million de m² sur cette période, en hausse de 12 % en un an. Cela représente un investissement global de 1,5 milliard d'euros au premier semestre 2021, un niveau proche de l’an passé et très supérieur à la moyenne décennale de 900 millions d’euros. D'après Cushman & Wakefield, les actifs d'entreposage restent identifiés comme résilients et sources de création de valeur aux yeux d'un nombre croissant d'investisseurs. Les fonds nord-américains (USA et Canada) et allemands ont été les principaux acteurs d'acquisition, loin devant les investisseurs français (10 %) et européens (7 %). Si cette dynamique se poursuit au deuxième semestre, l'investissement total sur le marché français pourrait bien s'élever à 3 milliards d'euros.


Les tendances observées sur le premier semestre

Après un premier trimestre 2021 très axé sur les marchés hors dorsale (Centre-Val de Loire, Normandie et Occitanie), le corridor logistique Paris-Lyon-Marseille a repris l'ascendant et a concentré près de 60 % de la demande placée, avec à sa tête l'Île-de-France (385 000 m²), Lyon (110 000 m²) et Lille (208 000 m²), tandis que Marseille ferme la marche. Sur les formats d'entreposage, les gabarits entre 10 000 m² et 30 000 m² ont concentré près de la moitié de la demande placée (48 %). Seulement trois opérations concernant des entrepôts XXL (supérieur à 60 000 m²) ont été réalisées, contre six au premier semestre 2020.


Enfin, face à un contexte sanitaire difficile et à la volatilité des ventes, les locations sont restées très largement majoritaires à 72 %, car elles offrent de la flexibilité géographique et décisionnelle. En revanche, des facteurs comme la demande exprimée, la rareté foncière, la hausse des coûts de construction et la pression réglementaire, ont tiré vers le haut les valeurs locatives. Les loyers « prime » s’échelonnent de 44 à 49 €/m²/an hors de la dorsale Paris-Lyon-Marseille, et de 45 à 58 €/m² sur cet axe.

 

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