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Heppner partage les résultats de ses engagements RSE de longue haleine

À l’occasion de la publication de son quatrième rapport RSE, le créateur de solutions logistiques Heppner en a dévoilé les grandes lignes lors d’une conférence de presse à Paris, jeudi 25 mai. L’occasion pour l’entreprise de témoigner de ses engagements sociétaux et écoresponsables en interne comme auprès de ses partenaires et sous-traitants.

Publié le 25 mai 2023 - 19h06
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 L.Berthier / De g. à d. Cédric Frachet, Noémie Feldbauer, Antoine Guichard

Adhérent depuis 2006 à la Charte de la diversité et 2010 à la Charte Objectif CO2 de l’Ademe, Heppner justifie d’un engagement de longue date dans la RSE. Il le concrétise depuis 2020 par la publication annuelle d’un rapport sur son développement en la matière. C’est à l’occasion de la parution du quatrième d’entre eux que trois cadres de l’entreprise se sont réunis afin de présenter le bilan de l’année 2022.

Heppner et son engagement opérationnel

Pour justifier de sa responsabilité sociétale, une entreprise doit mesurer précisément son impact sur l’environnement. En l’occurrence, Heppner « tire de nombreux enseignements de [son] empreinte carbone, se félicite Antoine Guichard, son responsable RSE, avec 3 400 tonnes de CO2 évitées en 2022. La transition énergétique de notre flotte et notre stratégie d’écoconduite y ont particulièrement contribué. » En 2022, 40 % des 265 véhicules constituant la flotte de Heppner justifiaient de faibles rejets de CO2, contre 13 % en 2021. L’acquisition de machines fonctionnant au gaz ou aux (bio)GNV comme le XTL et le B100 leur permettent de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 80 % et celles de particules fines jusqu’à 95 %. Le résultat se matérialise sous la forme d’une flotte modernisée, dont les émissions se sont vues réduites de 6 % entre 2018 et 2021, avec un objectif fixé à 20 % à l’horizon 2025.


La transition énergétique du groupe Heppner se manifeste également dans ses initiatives au niveau de l’immobilier durable. « Au niveau de la France, notre plan de sobriété a réduit de 14 % la consommation énergétique des sites et de 25 % sur notre seul siège à Rosny », détaille Noémie Feldbauer, directrice de la transition énergétique, soit l’équivalent de 119 tonnes de CO2 non-émis. Avec une passerelle pour l’amélioration de la qualité de vie au travail que permet le respect de la biodiversité sur site.


Un tel cadre de vie apparaît complémentaire aux actions mises en place en faveur du bien-être des employés. Heppner revendique en effet une attention particulière à l’« expérience collaborateur », au travers du programme SafetyFirst destiné à renforcer leur sécurité. Ou encore de la création de la Semaine de la qualité de vie au travail, « durant laquelle chaque région organise ses propres initiatives pour faire de cette période un moment de partage avec nos collaborateurs pour échanger sur les bonnes pratiques et leur apporter des moments de confort », précise Cédric Frachet, directeur général des opérations.

 

Une action collective et solidaire

Heppner favorise un programme de formation en interne dont peuvent profiter ses collaborateurs tous les deux ans : l’université Heppner, « qui permet de développer à la fois les talents de l’entreprise, développer notre culture dans un groupe qui s’agrandit et développer des projets portés par nos collaborateurs à leur issue », explique Antoine Guichard. Cette philosophie est également à l’origine de l’entrée du groupe dans la « Fresque du climat », à laquelle 300 participants ont été formés afin de « permettre à tout le monde d’ouvrir les yeux, de partager un constat commun et de lever toutes les éventuelles résistances à nos projets de décarbonation », espère Noémie Feldbauer. Le même cadre dans lequel Heppner a formé 100 % de ses transporteurs à l’écoconduite et nommé 15 référents RSE, un pour chacune de ses structures régionales. Le groupe compte sur son volet formation pour sensibiliser collaborateurs et sous-traitants aux enjeux climatiques.


Contribuer à une société plus durable repose en effet sur un suivi et une sensibilisation efficiente des clients des associations et, surtout, des fournisseurs à la politique RSE de l’entreprise. Le modèle économique de Heppner dépend de la sous-traitance. « Nous avons donc une responsabilité importante envers eux, souligne Antoine Guichard, l’idée étant de les embarquer dans notre engagement. Depuis, tous nos critères RSE ont été intégrés dans nos achats. » Ainsi en 2022, 100 % des acheteurs affiliés à Heppner ont été formés aux achats « responsables », répondant aux impératifs du prestataire en la matière.


L’engagement social et écoresponsable de Heppner s’est ainsi vu gratifier de plusieurs certifications en 2022, à l’instar de la médaille d’or EcoVadis, validée par un score de 68/100. Ce qui hisse le groupe parmi les 5 % d’entreprises les plus performantes en termes de gestion de la RSE, selon le classement de l’organisme d’évaluation. Du côté de la qualité de vie au travail, le groupe a obtenu la certification Great Place to Work en France, en Espagne, aux Pays-Bas et en Allemagne, avec un score de 88/100 sur l’index égalité femmes-hommes au travail ainsi qu’une note de C au CDP (organisme de mesure de l’empreinte carbone des entreprises). Si Heppner vise la note B pour son cinquième bilan, l’entreprise préfère maintenir des ambitions réalistes sur ses autres indicateurs et préconise de conserver une note éligible à la médaille d’or auprès d’EcoVadis. « C’est un référentiel très exigeant, qui évolue chaque année, tempère Noémie Feldbauer. Même notre certification est à remettre en question d’une année sur l’autre. Le plus dur réside moins dans le fait de l’obtenir que de la conserver. »

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