eCommerce
Amazon abandonne sa taxe sur les vendeurs tiers qui ne passeraient pas par ses services logistiques
Amazon revient sur sa décision évoquée le mois dernier de taxer à hauteur de 2 % les vendeurs tiers référencés sur sa plateforme qui n'utilisent pas ses prestations d'expéditions de colis.
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Amazon rétropédale en annulant son projet présenté en août dernier de lancer une nouvelle taxe sur les vendeurs tiers ne passant pas par ses services de transport et logistique. Celle-ci ciblait les cybermarchands membres du programme Seller Fulfilled Prime (SFP, ou « Prime Expédié par le vendeur » en France) et devait démarrer à partir du 1er octobre aux États-Unis. S'élevant à 2 %, elle serait venue s'ajouter aux 8 à 15 % de redevances de base. Pour le géant du e-commerce, ces frais supplémentaires étaient une mesure visant à compenser la hausse des coûts d'exploitation. Projet finalement avorté, ce qu'a confirmé mercredi 20 septembre un porte-parole d'Amazon auprès de l'agence de presse Reuters : « Après mûre réflexion, nous avons pris la décision de ne pas mettre en œuvre ce prélèvement pour nous assurer que le sentiment du vendeur lié aux frais n'a pas d'impact sur la participation au programme. »
La menace d'un procès avec la Federal Trade Commission
Ces nouveaux frais auraient affecté un nombre important de commerçants qui utilisent le programme Seller Fulfilled Prime. Par ailleurs, ce revirement rapide d'Amazon coïncide avec la possibilité imminente d'un procès avec la Federal Trade Commission des États-Unis, qui a examiné minutieusement la multinationale dans le cadre d'une enquête de violations des lois antitrust. Le géant américain du commerce électronique est accusé d'étouffer la concurrence et d'entraîner une hausse des prix et des frais.
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