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King Jouet : « La mise en place du TMS a clairement optimisé nos process logistiques »

Publié le 30 juin 2022
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Face à sa croissance et à sa volonté de développer le ship-from-store sur l’ensemble de ses magasins affiliés, King Jouet s’est doté de la solution TMS de KLS Transport pour mieux piloter ses expéditions. Abdelatif Karali, directeur supply chain de l’enseigne détaille les différentes étapes de déploiement de l’outil et ses ambitions

De quelle manière s’organise l’activité de King Jouet en France ?

King Jouet compte 150 magasins succursales en propre en France et 15 en Suisse ainsi qu’une centaine d’affiliés, ce qui porte notre parc à 270 points de vente. Les magasins en propre s’appuient sur une unique plateforme de 24 000 m² à Rives (38) pour laquelle nous réalisons actuellement des travaux d’extension pour répondre à la croissance du digital et à l’augmentation du nombre de nos magasins. Les affiliés ont quant à eux un modèle différent, avec la possibilité de s’approvisionner directement auprès des fournisseurs, ou chez nous, principalement sur nos marques exclusives.

 

En mettant en place votre TMS, vous souhaitez répondre au développement de votre stratégie cross canal ?

En effet, lorsque j’ai rejoint l’entreprise il y a trois ans et demi, le poids du digital augmentait de plus en plus et nos process n’étaient plus adaptés aux volumes. À l’époque, le ship-fromstore n’existait pas, nos opérations étaient assez manuelles et nous connaissions une forte croissance sur l’e-commerce. Il fallait donc absolument que nous maitrisions nos coûts et que nous améliorions notre rentabilité sur nos process de vente en ligne. Nous avons donc semi-automatisé les opérations en installant un convoyeur qui forme les cartons et les ferme, tandis qu’un système de dépose automatique d’étiquettes trie les colis par transporteur en fin de convoyage. C’est dans ce cadre-là que nous sommes rentrés en contact avec KLS car il nous fallait un TMS capable de gérer un panel transporteurs pour éditer automatiquement les étiquettes en bout de process. Jusqu’alors nous avions une borne étiqueteuse pour chaque transporteur, ce qui n’était pas l’idéal en termes de maîtrise de flux.

 

Pour quelles raisons avoir fait le choix de KLS et quelles ont été les étapes de déploiement de son outil, XMS ?

Suite à notre appel d’offres en 2019, KLS nous a séduits car ils s’adaptaient à nos flux existants et non l’inverse, ce qui nécessitait moins de ressources de notre côté. Est ensuite arrivé le Covid ! Tous nos magasins ont fermé mais nous avons décidé de maintenir l’activité e-commerce qui a connu une forte croissance. En sortant du premier confinement, face au risque de subir de nouvelles fermetures, nous savions qu’il fallait donner la possibilité au magasin de faire du chiffre d’affaires en expédiant de la marchandise via le ship-from-store. Nous avions imaginé ce dispositif digital il y a quelques années et la crise sanitaire s’est chargée d’accélérer son déploiement, en faisant une priorité. L’avantage pour les clients, c’est qu’en proposant également le stock des magasins en ship-from-store, nous avons élargi la taille du catalogue à 5 000 références de plus puisque l’ancienneté moyenne du stock sur la plateforme est de neuf mois tandis qu’elle est de deux ans en magasin. Nous avons donc travaillé avec KLS pour déployer le ship-from-store dans nos 150 succursales françaises, laissant le choix aux affiliés d’y souscrire ou non. Grâce à un algorithme, l’outil est en mesure d’affecter une commande en fonction de sa géolocalisation et du stock, à un point de vente ou à la plateforme. Chaque magasin devient ainsi un entrepôt logistique capable de préparer une commande et d’éditer automatiquement une étiquette. Nous avons ainsi pu déployer la solution sur l’ensemble de notre parc de magasins en un temps record.

 

De quelles manières avez-vous été accompagnés par KLS dans ce développement ?

Nous avons acheté des imprimantes pour nos magasins, que nous avons paramétrées à distance avec eux. KLS nous a conseillés sur la solution technique hardware à mettre en oeuvre. Ils nous ont livré un process de déploiement clé en main, sur lequel nous avons travaillé. Simple et intuitif à mettre en place, tout y est automatisé : lorsque vous déclarez que vous allez préparer la commande A, l’étiquette transporteur s’imprime automatiquement. Les collaborateurs n’ont plus qu’à emballer la commande selon une procédure définie et y apposer l’étiquette. Une demande automatique d’enlèvement est déclenchée auprès de nos transporteurs à J+1 afin que notre promesse client soit respectée. C’est totalement transparent pour le consommateur final.

 

Quelles sont aujourd’hui les prochaines étapes dans le développement du TMS ?

En 2020, King Jouet a racheté un concurrent, Maxi Toys, qui compte 90 magasins en France et 30 en Belgique. Une fois que ces derniers basculeront sous le modèle commercial de King Jouet durant l’été 2022, nous déploierons également chez eux le ship-from-store. Cela nous permettra d’étendre le maillage de nos points de vente mais également d’avoir une approche plus verte en diminuant la distance de livraison grâce au calcul de l’algorithme en fonction de la géolocalisation de la commande. D’autre part, Maxi Toys possède également une plateforme logistique de 24 000 m² à Houdeng dans le sud de Bruxelles. Nous y avons dupliqué les process d’édition d’étiquettes existants dans l’entrepôt de Rives car ils ne disposaient pas de leur côté de TMS. Avec les travaux d’extension de la plateforme de Rives, qui doivent s’achever en octobre 2022, nous disposerons ainsi de deux sites logistiques avec des solutions communes. À cet égard, le TMS de KLS se révèle un outil facilement duplicable, et qui peut rapidement être pris en main par les équipes.

 

Des déploiements du TMS sont-ils prévus niveau retail ?

En effet, notre business principal demeure le retail et nous commençons petit à petit à y utiliser également XMS, toujours dans une démarche de création d’étiquettes mais aussi d’EDI pour nos livraisons directement en magasins. Aujourd’hui nous travaillons beaucoup en affrètement et notre objectif est de faire la même chose sur ces flux route que sur nos commandes e-commerce. Cela concerne huit transporteurs pour la partie livraison BtoB, que nous comptons faire passer sur l’outil de KLS d’ici 2023. Le TMS a donc clairement été au coeur de la transformation de votre modèle supply chain ? C’est une illustration parfaite ! Sur la partie e-commerce, la mise en place du TMS a clairement optimisé nos process logistiques. Cela nous a permis, avec l’aide de la mécanisation via le convoyeur, de réduire les coûts, de gagner en productivité et d’augmenter nos capacités de production. Si nous n’avions pas eu cet outil durant la période du confinement en 2020, nous n’aurions pas pu gérer les volumes de commandes. Le Covid a clairement mis en évidence cette capacité à s’adapter, à être agile, et à imaginer des solutions avec notre partenaire KLS dont nous sommes le premier client à utiliser leur solution TMS pour réaliser du ship-from-store.

 

> Retrouvez l'intégralité des articles du dossier Le TMS au cœur des transformations des supply chains

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