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La SNCF planifie ses réparations avec FuturMaster

La direction maintenance de la SNCF a implémenté un logiciel de management de la prévision pour anticiper les pièces de rechange nécessaires au bon fonctionnement des trains. Six mois après, les résultats sont positifs au niveau des hommes et de la qualité des prévisions.

Publié le 14 octobre 2016 - 15h30
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Poudou99 | Technicentre SNCF des Joncherolles à Villetaneuse (93)

L’activité maintenance de la SNCF est un État dans l’État : 28 centres de maintenance courante, 10 technicentres industriels pour les maintenances lourdes de plusieurs mois, dix pôles d’ingénierie, cinquante approvisionneurs. La maintenance des rames peut être légère, sur quelques jours, lourdes lourde et immobiliser les rames plusieurs mois ou encore concerner certains organes comme le moteur qui ont leur propre maintenance. Pour anticiper au mieux la maintenance préventive et corrective, huit personnes qui gèrent plus de 150 000 pièces.  

 

Une refonte très attendue

Autant dire que le lancement du projet de refonte des processus des prévisions en janvier 2015 était attendu. « Nous souhaitions avoir une meilleure visibilité sur les besoins de pièces détachées pour notre matériel roulant et optimiser les stocks et leur taux de rotation pour diminuer les coûts associés à la maintenance », explique Catherine Lemaine, responsable supply chain à la division mobilité de la SNCF. Autre objectif, permettre aux 150 utilisateurs du logiciel de prévision, issus de différents métiers, de saisir leurs informations dans un outil commun et de travailler ensemble. Pour implémenter la solution « Demand management » de FuturMaster, une équipe projet a été installée sur un unique plateau, regroupant les équipes métiers, les informaticiens ainsi que les personnels de l’éditeur.

 

Une approche collaborative

« Avec des prévisionnistes travaillant à Paris et Dijon, il était aussi indispensable que les utilisateurs clés se rendent disponibles pendant la durée du projet », poursuit-elle. La bascule a eu lieu en avril dernier. Pas encore de résultats chiffrés côté SNCF mais une satisfaction car les solutions sont compatibles avec les contraintes d’organisation et de métier, essentielles pour la sécurité et le confort des voyageurs. « Les acteurs se sont fortement impliqués et s’investissent dans le travail collaboratif avec les autres participants employés sur d’autres sites », se réjouit Servane Morin-Badier, chef de projet à la SNCF, après six mois de production. Par ailleurs, « le logiciel nous permet de traiter en quatre heures seulement un très fort volume de prévisions quotidien, un million de nœuds, soit un million de données qui sont recalculées tous les jours », ajoute-t-elle. Enfin, l’outil permet de calculer les prévisions à court terme des pièces de maintenance à 24 mois et surtout de prévoir la maintenance à long terme jusqu’à dix ans. Un bond en avant pour une prévision jusqu’ici limitée à deux ans.

 

 

Crédits photo : © Poudou99 via Wikimedia CommonsCC BY 3.0

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