Après deux années baissières, l'activité logistique remonte légèrement, note l'Union TLF

Dans une récente note de conjoncture, l'Union TLF, organisme professionnel représentant les métiers de la chaîne du transport et de la logistique, constate que l’activité logistique « s’est quelque peu redressée » en début d’année 2025, après deux années de tendance baissière. Selon les dernières données du ministère des Transports, les volumes traités ont progressé de 2,5 % au premier trimestre 2025, par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières). Sur un an, la croissance reste toutefois modeste, à +0,5 %.
« La révision des trimestres antérieurs fait apparaître une contraction de l’activité en 2024 plus marquée qu’estimée précédemment », poursuit l'organisation. La précédente publication du ministère faisait état d’un repli de 1,5 % en 2024, contre désormais -2 %.

Évolutions des prix et du chiffre d'affaires

Les prix du secteur se rattrapent partiellement : après un plateau au second semestre 2024, ils ont augmenté de 1,5 % au premier trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent, soit une élévation de 2,7 % en glissement annuel, souligne l'Union TLF. Ce rythme dépasse celui de l’inflation nationale, mais demeure inférieur à la croissance des coûts d’exploitation du secteur, telle qu’appréciée par l’indice des coûts logistiques TLF/CNR.
Le chiffre d’affaires trimestriel, pour sa part, « sort timidement de sa torpeur, après huit trimestres consécutifs de relative stabilité », observe l'organisation professionnelle. Les valeurs provisoires de l’Insee, dérivées des premières déclarations de TVA des logisticiens, renseignent pour le premier trimestre des ventes en valeur en hausse de 3 % sur un an.

En conclusion, « cette embellie est fragile et pourrait ne pas se confirmer par la suite, déclare l'Union. Cet été, le contexte économique français demeure en effet morose. L’Insee anticipe une croissance du PIB de seulement 0,6 % cette année, avec dans le détail une production manufacturière et des achats de biens stationnaires. »

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