Kuehne+Nagel accompagne la conformité au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF)

Le groupe international de logistique et de transport Kuehne+Nagel annonce, le 14 octobre 2025, le lancement d’une solution dédiée à la conformité au mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Développée en partenariat avec Climease, société suisse éditrice d’une plateforme numérique spécialisée dans la gestion complète du MACF, la nouvelle offre vise à accompagner les nombreux acteurs concernés dans leur conformité.

Contrer le phénomène de « fuite de carbone »

Instrument réglementaire européen, « le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF - CBAM en anglais) vise à contrer les éventuelles stratégies d’évitement face à la politique climatique volontariste de l’Union européenne, notamment le phénomène de “fuite de carbone” », comme l’expose la douane française*. C’est-à-dire à lutter contre la délocalisation, en dehors du Vieux Continent, des productions d’entreprises émettrices de gaz à effet de serre, se soustrayant ainsi à des réglementations plus strictes et exigeantes.

Faciliter la vie des importateurs européens

« Le MACF est un mécanisme mis en place par l’Union européenne pour rétablir une équité carbone entre les produits fabriqués en Europe déjà soumis au marché européen du carbone (ETS) et ceux importés de pays tiers », synthétise Kuehne+Nagel. Le groupe suisse précise qu’« à partir de 2026, les importateurs européens de produits tels que l’acier, l’aluminium, le ciment, l’électricité, les engrais ou l’hydrogène devront acheter des certificats carbone correspondant à la différence d’émissions entre leur fournisseur étranger et la moyenne européenne ».

Face à ces nouvelles obligations et à cette complexité, Kuehne+Nagel propose aux entreprises, à travers sa solution, d’identifier automatiquement les produits concernés par le MACF dans leurs flux d’importation. Mais aussi de « centraliser et fiabiliser les données d’émissions des fournisseurs », d’« automatiser le reporting de façon conforme aux exigences légales », de « simuler les coûts futurs liés aux certificats carbone » et d’« intégrer la dimension carbone dans leurs décisions de sourcing et de transport ». De quoi, en somme, faciliter la vie d’une foultitude de sociétés important des biens depuis des pays non situés dans l’Union européenne.

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* Source : Comprendre le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, douane.gouv.fr, 26 février 2024

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