Transport
Axe Seine : Haropa Port et la douane française accentuent leur coopération
Haropa Port et la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) signent une convention de partenariat, renforçant leur coopération. Les principaux objectifs consistent à simplifier les procédures douanières, faciliter le report modal et sécuriser les flux de marchandises sur l’ensemble de l’axe Seine.

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Haropa Port | Florian Colas (à gauche), directeur général des Douanes et droits indirects (DGDDI) et Benoît Rochet, directeur général d’Haropa Port.
Le 9 octobre 2025, Benoît Rochet, directeur général d’Haropa Port et Florian Colas, directeur général des Douanes et droits indirects (DGDDI), ont signé une convention de partenariat renforcée. Via cet accord qualifié d'« inédit en France », la douane française et l’établissement public d'État (regroupant les ports du Havre, de Rouen et de Paris au sein du Grand port fluvio-maritime de l’axe Seine) visent ainsi à fluidifier et sécuriser les passages portuaires et les activités logistiques le long du fleuve. Les deux partenaires « affirment leur volonté commune de simplifier les procédures douanières, de faciliter le report modal et de sécuriser les flux de marchandises, dans le respect des plus hauts standards de sûreté », détaille Haropa Port dans un communiqué, en soulignant sa démarche visant à proposer « un corridor logistique et industriel décarboné, au service de la compétitivité économique nationale et de la transition écologique ».
Des équipements adaptés aux missions douanières et de sûreté
Dans le détail, Haropa Port et la Direction générale des douanes et droits indirects s’engagent : « à fluidifier les échanges d’informations grâce à un point de contact unique et un suivi conjoint des évolutions réglementaires et organisationnelles ; à intégrer les exigences douanières dès la conception des projets d’infrastructures ; à optimiser l’accès aux infrastructures portuaires, fluviales et ferroviaires, avec des équipements adaptés aux missions douanières et de sûreté (scanners, capteurs, zones dédiées) ; à déployer une offre de service et un catalogue de procédures douanières adaptées à l’axe Seine et au report modal ; à renforcer la prévention et la formation des professionnels portuaires sur la sûreté, la sécurité et la lutte contre la corruption et à exploiter des analyses statistiques pour mieux suivre les flux commerciaux ; [et] à reconquérir des trafics au bénéfice du territoire national ». Pour ce faire, les deux acteurs mettront en place un dispositif de suivi régulier.
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