Transport
L'Union TLF évoque un contexte économique dégradé pour le secteur du transport de marchandises
Décrivant une situation « préoccupante », l’Union TLF appelle les pouvoirs publics à placer la compétitivité des entreprises au cœur des décisions budgétaires et économiques de la rentrée.

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L'Union TLF, association professionnelle représentant les métiers de la chaîne du transport et de la logistique en France, alerte sur le climat des affaires dans le transport de marchandises, qui s’est de nouveau dégradé durant l'été 2025. Il est retombé à 97,2 points en août, sous sa moyenne de long terme. « Attention, danger ! La situation internationale et le contexte national imposent une responsabilité politique majeure », prévient Jean-Thomas Schmitt, président de l’Union TLF. Selon les chiffres présentés par l’organisme, près d’un dirigeant sur deux (47 %) du secteur déplore une insuffisance de la demande. « Une proportion exceptionnellement élevée », note l'association professionnelle. Les trésoreries demeurent fragiles, avec des soldes d’opinion largement inférieurs à leurs moyennes historiques. Parallèllement, 632 entreprises du TRM ont ouvert une procédure collective au 1er trimestre 2025 – un niveau toujours élevé malgré un léger reflux au second trimestre. Pour finir, l’emploi reste atone avec 425 800 salariés fin mars 2025, soit -1,1 % sur deux ans.
Alléger le carcan normatif et réduire la pression fiscale
« Les entreprises sont la clé de voûte de notre économie : ce sont elles qui créent la richesse et l’emploi. La compétitivité doit être la priorité absolue des prochaines semaines. C’est la condition sine qua non pour restaurer la souveraineté de notre pays. », poursuit Jean-Thomas Schmitt. Face à cette situation qu’elle juge « préoccupante », l’Union TLF appelle les pouvoirs publics à placer la compétitivité des entreprises au cœur des décisions budgétaires et économiques de la rentrée. Que ce soit en matière réglementaire, afin d'« alléger le carcan normatif pour libérer les initiatives et fixer enfin un cap clair et stable pour la transition écologique du secteur », mais aussi fiscale, pour « réduire drastiquement la pression fiscale qui étrangle nos entreprises aux marges les plus basses d’Europe ».
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