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Kbrw accompagne Etam dans l’optimisation de son OMS

Tout en évoquant les ambitions de développement de la société, Philippe Romano, CEO et fondateur de Kbrw, profitait du Supply Chain Event pour détailler le récent partenariat de l’éditeur avec Etam, qui a été en mesure de respecter ses engagements clients durant la crise sanitaire grâce à l’OMS de l’éditeur.

Publié le 26 novembre 2021 - 10h01
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Kbrw | Carolina Perez, customer success manager de Kbrw et Emilie Barbato, business application manager d'Etam.

« Comment la mise en place d’un OMS permet à Etam de respecter sa promesse client, de manière agile et réactive, même en période de crise ? ». C’est à cette question qu’était venue répondre l’enseigne Etam lors d’une conférence du Supply Chain Event le 25 novembre dernier. Le groupe témoignait sur la manière dont il avait réagi après la fermeture de tous ses magasins lors de la première vague épidémique, en s’appuyant sur l’éditeur de logiciels Kbrw. La collaboration entre les deux entreprises avait par ailleurs commencé avant la crise sanitaire, il y a trois ans, pour venir pallier aux problèmes du portail de service client d’Etam qui n’actualisait et n’agrégeait pas la totalité des informations nécessaires pour répondre aux besoins.


Ship-from-store, marketplaces et allocation compétitive

Mis en place début 2019, l’OMS de Kbrw était alors venu remplacer l’ancienne plateforme de service client d’Etam. Puis, au moment de la crise, l’enseigne se tourne de nouveau vers l’éditeur alors que plus aucun de ses points de vente n’est ouvert et qu’elle opère désormais en vente directe via son site internet. « Il a fallu être très réactif : en quelques mois, nous avons dû transformer les magasins en mini-hub desquels partaient les commandes qui étaient passées sur les sites internet », détaille
Philippe Romano, CEO et fondateur de Kbrw. L’éditeur en profite également pour réétudier le système de click and collect avec son client afin de gagner en efficacité. « Nous avons été en mesure d’unifier les stocks grâce à nos outils. Plutôt que de se cantonner à un seul entrepôt ou un seul magasin, nous avons lancé des transferts pour pouvoir répondre à la demande du client ». L’OMS a progressivement évolué avec l’implémentation de nouvelles briques : les outils de ship-from-store et de click and collect sont lancés à l’été 2019, puis, en novembre 2020, des connexions aux marketplaces (La Redoute, Veepee, Zalando...). Dernière étape : la mise en place d’un système d’allocation compétitive pour la préparation de commandes. « Lorsque ces dernières arrivent, Etam peut désormais faire un classement des magasins et des entrepôts capables de répondre à la commande selon différents facteurs : le niveau des stocks, la capacité d’envoi rapide, un lead time géré ou non, etc. » Cette mise en concurrence peut conduire à proposer une livraison à un seul magasin ou au contraire à cinq ou six, en y intégrant également la problématique de mutualisation des commandes. Un système permettant par ailleurs un meilleur roulement des stocks, avec moins de pertes et d’invendus, ce qui était une exigence d’Etam.

 

Des développements en prévision

Réalisé pendant la crise sanitaire, le déploiement s’est effectué sans encombres et les retours d’expériences des collaborateurs se sont révélés très positifs. Le groupe a atteint 96 % de taux de service, a vu ses délais de livraison de commandes divisés par cinq et une augmentation de son offre de 8 à 20 %. « La mise en place de l'OMS Kbrw nous a permis d'obtenir la flexibilité suffisante pour accroître notre stratégie omnicanale sur nos différents marchés, mais aussi afin d'être toujours plus réactifs dans la réponse aux besoins de nos clients et leur assurer la meilleure expérience possible », indique Emilie Barbato, business applications manager chez Etam.

 

De son côté, Kbrw termine l’année après avoir passé les barres symboliques des 100 collaborateurs, et des 10 milliards des lignes d’affaires gérées via ses outils pour la totalité de ses clients. « Nous avons ouvert notre premier bureau international il y a dix jours à Londres. Son objectif est de répondre aux ambitions de l’entreprise pour s’adresser à un marché au moins européen afin d’accompagner certains de nos clients implantés à l’étranger, mais aussi pour en atteindre d'autres ». D’autres ouvertures pourraient également avoir lieu en France en suivant l’un de ses clients, comme c’est déjà le cas à Clermont-Ferrand avec Michelin. Coté RH, Kbrw étudie actuellement son plan de recrutement : alors que l’entreprise prévoyait une trentaine d’embauches en 2022, ce nombre pourrait finalement s’élever à 60-70 l’année prochaine, sur des profils d’ingénieurs majoritairement.

 

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