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Des chariots et des hommes

Publié le 2 juillet 2015

5. Darko Djordjevic « Champion du monde ! »

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En septembre 2014, Darko Djordjevic, coordinateur de production chez Heppner, remportait le championnat du monde des caristes, organisé en Allemagne par Fenwick-Linde. La clé du succès ? Un pilotage en toute fluidité.

Appelez-le Monsieur le champion du monde. À 28 ans, Darko Djordjevic, chef de quai international de la plateforme Heppner à Gonesse (93), est le maître des caristes. Un titre obtenu en septembre dernier en Allemagne, près de Franckfort, lors de l’ultime étape de l’Expérience Tour, organisé chaque année par Fenwick. « C’est une histoire folle, une compétition à laquelle je ne m’étais même pas inscrit. Lorsque nous avons reçu l’invitation pour le championnat régional, seuls trois caristes pouvaient représenter Heppner. Comme il y avait déjà quatre ou cinq collègues intéressés, j’ai laissé tomber. Finalement, la veille de l’épreuve, plus personne ne souhaitait se présenter, donc le coordinateur de notre plateforme m’a permis d’y aller », se rappelle-t-il.

 

Sans pression, Darko se présente et remporte le titre de champion Île-de-France qui lui offre la possibilité de participer au championnat National, au siège Fenwick d’Elancourt (78), où il se classe deuxième. « Les trois premiers étaient qualifiés pour le championnat du monde afin de représenter l’équipe de France. Nous n’avons pas été performants par équipe, mais comme j’ai terminé premier français, j’ai pu me présenter sur l’épreuve individuelle, que j’ai remportée », se félicite-il.

 

Dynamisme et détermination

Quelques mois après sa brillante victoire, Darko se remémore ces moments avec fierté, bien qu’il ait pris la première étape régionale avec distance et légèreté : « J’ai vu de nombreux caristes stressés alors que je suis arrivé décontracté et tranquille. C’est après, au championnat national puis mondial que j’ai pris conscience de l’importance de l’événement, il y avait des spectateurs, des journalistes. C’était une ambiance très sympa ». À l’image de l’homme. Regard affirmé, cheveux structurés et barbe travaillée, Darko respire la sympathie et la cool attitude. Prononcez son prénom sur la plateforme de 11 000 m2 et chaque interlocuteur, du délégué du personnel à l’hôtesse d’accueil, se met à sourire, comme une sorte de mot magique. « C’est un garçon très agréable, dynamique, il est toujours à fond. C’est une chance de l’avoir dans notre équipe », confie Éric Fabre, directeur production international du site. Et c’est aussi une carrure.

 

Sportif depuis son enfance, il a pratiqué le tennis, le football et depuis dix ans la musculation, avec toujours beaucoup d’assiduité. « J’essaie de m’entraîner tous les jours pour rester en forme. En fonction du boulot, je fais entre trois et six séances par semaine. J’ai toujours aimé le sport. C’est important de s’épanouir pour ne pas rentrer dans une routine boulot et maison », explique-t-il. Parmi ses exercices favoris se trouvent les trois mouvements classiques du bodybuilding : le soulevé de terre, les squatts et le développé couché avec une barre personnelle à 170 kg, sans assistance. « La musculation demande beaucoup de détermination et c’est ce que j’aime », confesse Darko.

 

Fluidité et précision

Cette force, il la met aussi au bénéfice de son travail. Si sa musculature n’est pas forcément un avantage, elle lui permet notamment d’être plus endurant au volant de son chariot. « Avoir le bas du dos renforcé, avec de bonnes lombaires, cela aide à encaisser les vibrations du siège tout au long de la journée, même si la cabine reste confortable », lâche-t- il. Après des études de comptabilité rapidement avortées, Darko a rejoint la société Heppner en 2007. Tour à tour manutentionnaire, adjoint puis responsable chef de quai, il est aujourd’hui coordinateur de production internationale.

 

S’il est amené à conduire de moins en moins de chariots, il tire de son parcours une véritable expérience. « La clé, c’est la fluidité, essayer de faire le moins d’arrêts possibles lors de la manipulation d’une palette. Quand j’ai gagné le championnat, quelqu’un m’a demandé comment je faisais pour aller aussi vite. Mais pour moi ce n’est pas une question de rapidité, c’est de la fluidité. Avant d’arriver sur ma palette, je mets mes fourches à hauteur pour ne pas perdre de temps. Il faut anticiper chaque mouvement. Ensuite seulement vient la vitesse », énumère-t-il.

 

Une habileté qu’il utilise au volant d’un Fenwick H16T, un chariot frontal thermique dont il apprécie l’une des particularités : « Après avoir relâché l’accélérateur, cet engin dispose d’une frein moteur très agréable. Il n’y a presque pas besoin de freiner, hormis en cas d’urgence, précise-t-il, avant de continuer, les nouveaux modèles disposent également d’une option qui permet de bloquer le mât lorsque les fourches sont en position haute. C’est une sécurité de plus lorsque l’on charge un camion, car si le mât se déplie, cela peut vite engendrer quelques problèmes ». S’il se décrivait au début de sa carrière comme un attaquant, Darko est aujourd’hui devenu un vrai capitaine responsable. Un leader qui tentera à la rentrée de mener la France vers un nouveau titre de champion du monde, mais cette fois-ci par équipe.

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