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Innovation

FactoryLab : le showroom de l’industrie 4.0

Publié le 2 février 2017

Le CEA List, accompagné par le Cetim, les Arts & Métiers et plusieurs industriels (Safran, PSA, Dassault Systèmes, DCNS et Actemium…), a créé la plateforme FactoryLab. But de l’opération : accélérer l’intégration de nouvelles technologies développées par des PME, le CEA List et le Cetim chez les industriels. Quatre mois après son lancement, la plateforme multiplie déjà les projets.

1. Un hôtel à projets pour l'usine du futur

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Le 28 septembre 2016, lors de l’inauguration de la plateforme FactoryLab, la France entrait dans l’ère de « l’industrie 4.0 ». Revue en détails. 

Véritable hôtel à projets, l’antichambre FactoryLab, hébergée sur le campus Paris-Saclay (91), est avant tout un lieu où s’épanouissent les nouvelles technologies. D’un côté, il y a un showroom, à l’intérieur duquel est exposée aux yeux de futurs clients épatés toute une armada d’objets connectés : casque à réalité virtuelle, exosquelettes… D’un autre côté, des laboratoires de recherche dans lesquels fournisseurs de technologies, PME et chercheurs testent et valident toute une série de projets prêts (ou presque) à équiper les chaînes de montage. Le tout sous l’égide de l’Etat, bien sûr, mais aussi de huit partenaires. Y figurent trois instituts : le CEA (le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), le Cetim et les Arts & Métiers, ainsi qu’un consortium d’industriels : le fleuron de l’automobile PSA, le spécialiste du naval de défense DCNS, le géant de l’aéronautique Safran, la star du logiciel 3D Dassault Systèmes et la marque de Vinci dédiée au process industriel Actemium. Que du beau monde, en somme, et tous pressés par le jus de la réussite.

 

Des projets en commun

C’est de là qu’est née l’idée de FactoryLab, de la convergence entre nouveaux besoins industriels et intérêts communs. Ce que confirme Philippe Watteau, directeur du CEA List : « Typiquement, nos partenaires industriels se posaient tous les mêmes questions autour de la réalité augmentée, de ses cas d’application, ses usages. Nous les avons donc réunis pour favoriser les échanges entre eux et nous avons constaté qu’ils partageaient les mêmes besoins ; c’est ainsi qu’est né FactoryLab. » Pas de place pour la concurrence, donc. Juste des partenaires prêts à travailler de concert pour accroître la flexibilité, la versatilité et la fiabilité des chaînes de montage. Sans pour autant avancer de noms, Philippe Watteau confirme : d’autres industriels veulent déjà se joindre à l’initiative. Une fois intégrés au consortium, reste aux partenaires des projets à respecter les délais, adaptés aux enjeux industriels : définis tous les six mois (vingt projets maximum par an), les projets doivent être de courte durée (six à dix-huit mois) et respecter le budget octroyé par l’Etat de quarante millions d’euros sur cinq ans. Des contraintes qui n’empêchent pas les projets de pleuvoir depuis la création de FactoryLab…

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