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Les acteurs européens de la cyclogistique unissent leur voix pour garantir la stabilité juridique de leur filière

De nombreuses parties prenantes de la cyclologistique en Europe viennent de publier une déclaration commune. Elles partagent à l’unisson leurs revendications pour garantir un cadre juridique et technique stable et sécurisant.

Publié le 19 novembre 2025 - 11h29
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 Heiko via stock.adobe.com

Les principaux fabricants européens, opérateurs logistiques, exploitants, fournisseurs et associations professionnelles de la filière cyclogogistique ont publié, le 17 novembre 2025, une déclaration commune. Intitulée Cycle Logistics Declaration (CLD), ou Déclaration de la cyclologistique, elle vise à garantir un cadre juridique et technique pour les vélos-cargos, à l’échelle du Vieux Continent.


Parmi les principales revendications, les différents acteurs du secteur souhaitent maintenir le statut « EPAC » (relatif à l’assistance électrique) pour les vélos utilitaires et les vélos-cargos lourds. « Le cadre réglementaire existant défini par le règlement européen 168/2013 (puissance nominale continue ≤ 250 W et assistance jusqu’à 25 km/h d’assistance) – a fait ses preuves et permet un usage cohérent et opérationnel dans toute l’Europe », est-il expliqué dans la déclaration.

 

Une volonté commune de garantir la sécurité des livreurs

La CLD souligne également une volonté commune de renforcer l’application des normes européennes en matière de sécurité, et de rejeter les restrictions techniques qui n’amèneraient pas de gain sur le sujet. Ainsi, « les signataires s’opposent explicitement aux propositions qui limiteraient l’usage pratique de ces véhicules, parmi lesquelles se trouvent : [les] limites du ratio d’assistance compromettant les démarrages en charge ; [le] plafonnement de puissance maximale risquant de provoquer une instabilité en montée ou sous forte charge ; [les] limites strictes de poids (par ex. 250 kg / 300 kg) réduisant drastiquement la charge utile et l’efficacité ; [la] reclassification dans la catégorie L, qui augmenterait les coûts, freinerait l’innovation et entraverait le développement du marché. » Les différentes parties prenantes ajoutent que « ces mesures n’apportent aucun gain de sécurité supplémentaire, puisque celle-ci est déjà garantie par les normes harmonisées EN ».


Plus d’une cinquantaine d’organisations d’une dizaine de pays ont déjà ratifié le manifeste, dont la liste des signataires est régulièrement mise à jour.

 

 

À lire également : Cyclologistique : les défis d’une filière d’exception [Tribune]

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