Prestataires
« Le bilan carbone est une façon d’appréhender son impact sur l’environnement, mais cela ne suffit pas »
Cet été, le groupe Deret obtenait la reconnaissance « Entreprise engagée pour la nature », de la part de l’Office français de la biodiversité (OFB). Derrière cette distinction, des initiatives et des actions concrètes ont été et seront mises en œuvre par le logisticien afin d’entretenir une dynamique collective en faveur de la biodiversité. Retour sur un engagement long terme.

©
Groupe Deret
Depuis plusieurs années maintenant, le groupe Deret structure sa démarche RSE autour de différents engagements, objectifs, certifications et labels. Une véritable gouvernance a ainsi été mise en place afin de dérouler une feuille de route précise dans laquelle figure le sujet de la biodiversité. Il y a maintenant deux ans, cette thématique identifiée comme l’un des dix enjeux majeurs du groupe, s’est vu attribuer un pilote, Olivier Chassard, responsable amélioration continue au sein de la filiale Logtex. C’est avec son concours et celui de la direction RSE du groupe, que l’entreprise a lancé il y a plus d’un an et demi un processus exigeant visant à être reconnue « Entreprise engagée pour la nature » auprès de l’Office français de la biodiversité (OFB) : « Seules 205 sociétés sont reconnues par ce programme », souligne Yannick Guérin, responsable RSE du groupe Deret.
« Nous avons présenté un dossier détaillant nos actions et ambitions sur les prochaines années et avons obtenu cette reconnaissance. Désormais, c’est ce programme qui nous guide, notamment via des audits qui auront lieu tous les deux ans », poursuit Olivier Chassard, pilote du projet.
Dans ce cadre, le groupe Deret a réalisé un inventaire de la faune et de la flore sur 60 % de ses espaces verts (soit environ 110 hectares). À l’issue de celui-ci, l’entreprise a mis en place un PPB (Plan de Prévention Biodiversité) comportant plusieurs actions à développer dans les années à venir : « Nous nous sommes engagés sur le sujet avec détermination et humilité. Nos métiers restent ceux de la logistique et du transport, nous cherchons simplement à leur donner davantage de sens », soutient Yannick Guérin.
Communiquer et sensibiliser pour avancer collectivement
Et ce travail s’illustre de façon collective, notamment autour d’actions de sensibilisation et de communication. Le groupe Deret a ainsi établi un réseau d’ambassadeurs « biodiversité » qui, au titre des retours d’inventaires et autres préconisations, réalisera le suivi des actions et participera à la communication auprès de l’ensemble des effectifs du site. « Certaines initiatives semblent anecdotiques ou minimes, mais elles ont leur importance. Lorsque je suis arrivé il y a trois ans, nous avons décidé de "faire vivre" les ruches présentes sur nos sites et d’organiser des événements autour de ces dernières. Résultat ? Un véritable engouement de nos collaborateurs lors des visites de nos ruchers. Nos collaborateurs, vêtus de vareuses, ont pu mieux comprendre ce qu’était une ruche mais aussi et surtout, ce qu’est la biodiversité et l’impact qu’ont nos métiers sur cette dernière », assure Yannick Guérin. Des initiatives locales se sont développées sur les sites du groupe : installations de pergolas, potagers partagés, plantations fleuries, fabrication d’hôtels à insectes et de nichoirs à oiseaux… Petit à petit, c’est tout un collectif qui se crée ! », termine-t-il.
Placer le curseur entre économie et environnement
En parallèle, le groupe logistique travaille sur le volet bâtimentaire, visant les plus hauts niveaux de certification (Breeam, label Biodivercity ou encore norme ISO 14001). Il réfléchit également à la gestion de ses déchets avec l’objectif d’atteindre 90 % de revalorisation d’ici 2027. « À travers nos bâtiments et nos métiers, qu’il s’agisse d’emprise au sol, d’utilisation de l’eau, de l’énergie, de réglementations ICPE ou bien encore de transport, nous avons à la fois un impact fort sur la biodiversité et en sommes également dépendants. Ne pas la considérer serait une erreur. Le bilan carbone est une façon d’appréhender son impact sur l’environnement, mais cela ne suffit pas. Il faut placer le curseur au juste niveau entre économie et écologie. Nos initiatives ne sont pas encore toutes exemplaires, mais nous y travaillons », conclut Yannick Guérin.
À lire également : Le groupe Deret adopte le portail numérique de Spacefill pour l'ensemble de ses sites
