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et logistique

Transport

Bp2r publie une étude sur la politique RSE dans le transport

Le cabinet de conseil spécialisé dans le transport souligne dans cette étude les problématiques et réflexions du secteur sur la question RSE.

Publié le 6 mai 2020 - 15h45

Menée en mars dernier auprès de 51 entreprises donneuses d’ordres françaises sur leur politique RSE vis-à-vis du transport de marchandises, une nouvelle étude de bp2r montre un secteur en transition, ayant déjà des réflexions poussées sur le sujet mais n’ayant pas toujours franchement enclenché un basculement dans ce sens. Motivées par la prise de conscience globale (à 93 %), l’évolution de la réglementation (88 %) ou l’image donnée à extérieure (86 %), les entreprises ont bien conscience des bénéfices économiques potentiels de la transition responsable (74 %). Encore faut-il faire le lien entre les fonctions RSE dans les organisations et les acteurs de la supply chain en interne : seul 12 % des répondants ont des postes liés à la RSE au sein des directions métiers, et 31 % déclarent travailler régulièrement, même sans poste dédiés, aux côtés des équipes RSE. 38 % évoquent des collaborations « ponctuelles » tandis que 19 % ne travaillent tout simplement pas sur le sujet, ne disposant pas de département RSE.

 

Sur l'intégration du transport dans ces objectifs RSE, si 70 % des répondants ont une feuille de route sur le sujet RSE (le reste déclarant que celle-ci est en cours d’élaboration), seuls 26 % des sondés déclarent que le transport fait l’objet de plans d’actions RSE spécifiques. C’est sur ce point que l’écart entre ETI et grands groupes se cerusent, les premières n’étant que 20 % à avoir mis en place des actions spécifiques contre 38 % dans les grands groupes. De manière générale, seuls 16 % des répondants déclarent avoir dédié un budget RSE au transport (26 % pour les ETI, 8 % pour les grands groupes). Côté méthode, le partage de bonnes pratiques en interne reste le levier le plus étendu chez 34 % des répondants.

 

Des actions multiples

Quelles actions sont développées par les entreprises ? Tout d’abord le calcul des émissions transport, qui est effectif chez 75 % des répondants, 50 % d’entre eux ayant accès à ces mesures et un tiers environ l’ayant déployé sur l’intégralité de leur supply chain (44 % chez les grands groupes). Trois répondants sur quatre estiment que l’optimisation logistique des expéditions (pour limiter le nombre de livraison ou optimiser le remplissage) est un angle de réflexion important, bien devant le principe de changement du parc vers des motorisation plus vertes, qui n'est cité que par 43 % des répondants, sans doute encore prudents face à une offre parfois insuffisante. Le report modal est lui cité par la moitié des répondants. Autres démarches : la diminution de la fréquence de livraison (évoquée par 59 % des entreprises interrogées) et la mutualisation (52 %).

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